En littérature contemporaine, ici une page spéciale Beaux Livres pour les catalogues d’exposition, pour les livres de phots et tous les autres remarquables.
Année 2023 des Beaux Livres
France oubliée – Robin Brimaert
Exploration d’un patrimoine abandonné
Après l’Italie, Robin Brimaert, spécialiste de l’Urbex, partage ses photos des lieux qu’il a trouvés lors de ses pérégrinations en France. Il les réunit dans ce beau livre intitulé France oubliée.
Ces lieux sont morts puisque plus personne n’y habite. Pourtant, ils sont tous « habités » de la présence de leurs propriétaires ou des personnes qui les ont visités. Chacun y laisse une partie de lui-même avec un objet qui encombre, transforme, étonne, mais toujours révèle la complexité d’une ambiance. La suite ici
Eddy Mitchell- Ma discothèque idéale
Ma discothèque idéale d’Eddy Mitchell est un vrai cadeau fait par Alain Artaud-Macari et Marc Maret, en cette fin d’année, En effet, ils rassemblent dans ce beau livre plus de cinquante références musicales témoignant de la vigueur des références musicales que le chanteur apprécie, de la chanson française à la country en passant par le Rock’Roll qu’il s’est employé à faire connaître en France durant sa carrière.
Claude Moine, dit Eddy Mitchell, a commencé une carrière de musicien dans les années 50. Après la dissolution du groupe Les Chaussetes noires où il était le chanteur, il élargit sa gamme musicale. Il a su se faire apprécier aussi au cinéma dans des rôles divers mais devenus célèbres. De 1982 à 1998, il anime l’émission La dernière séance qui initie nombreux téléspectateurs aux films classiques américains. Il manquait à cette figure respectée du monde musical français ce livre sélection de chansons parmi sa discographie. La suite ici
Le livre d’une langue – Sous la direction de Barbara Cassin
Le livre d’une langue est le catalogue de la Cité internationale de la langue française inaugurée fin octobre 2023. Sous la direction de l’académicienne, Barbara Cassin, l’ouvrage détaille en trois parties les aspects historiques, linguistiques et géographiques de la langue française propos soutenus par beaucoup d’illustrations. Le livre d’une langue est aisé d’approche et très agréable à découvrir.
Sixième langue parlée dans le monde, le français a régressé dans le monde depuis le début du XXè siècle. Car, l’anglais est depuis déclaré langue internationale. En 1970, l’OIF est une organisation, regroupant des pays francophones, qui vise à promouvoir la coopération culturelle et linguistique entre les nations francophones. La suite ici
Simon Edelstein – Cinémas: un patrimoine français
Quel magnifique cadeau pour Noël, de la part des éditions Jonglez avec la Masse critique de Babelio, que ce beau livre sur les Cinémas : un patrimoine français ! Organisé par régions, le livre de Simon Edelstein rassemble tous les vieux cinémas français remarquables que le cinéaste photographe a collectés au fil de ses pérégrinations récentes.
Dans cet ouvrage, les photographies sont de loin privilégiées. De belle qualité, elles présentent les façades, mettent un focus sur les entrées ou un détail particulièrement remarquable. Quelques lignes racontent l’historique du lieu et en dévoilent les aspects singuliers. La suite ici
Salonique 1870-1920 – Catherine Pinguet
Le Musée d’art et d’histoire du judaïsme (Mahj) présente une exposition sur la ville de Salonique de 1870 à 1920 à partir du fonds photographique du collectionneur Pierre de Gigord. Salonique fut la capitale de la Macédoine ottomane qui au XIXème siècle a connu un essor gigantesque. Reconnu comme la vitrine avancée de l’empire ottoman, Salonique sera reconquis en 1912 par la Grèce et reprendra son nom antique, Thessalonique.
Néanmoins, la ville est connue pour sa population pluriethnique et multireligieuse. Elle a été terre d’accueil des juifs sépharades, obligés de quitter l’Espagne vers le milieu du XVè siècle, et des juifs ashkénazes de l’Europe de l’Est. Certains l’appellent la “Jérusalem des Balkans”.
Le catalogue présente un grand nombre des photographies de la collection (dont celles exposées), conceptualisée par le texte de l’historienne chercheuse, Catherine Pinguet. La suite ici
Thomas Pesquet – Ma vie sans gravité
La photo illustrant la couverture, trop retouchée, donne une image parfaite de cet homme, Thomas Pesquet, dont l’autobiographie est présentée dans Ma vie sans gravité. Cette histoire devrait être assez courte puisque l’homme est âgé de quarante-cinq ans. Mais, comme il est le seul français, et le plus jeune homme, à avoir séjourné dans l’ISS, l’astronaute est une légende vivante. Elle confie son parcours en 400 pages de l’enfance au prochain voyage.
Il faut dire que cet essai rassemble, encore une fois, ce que l’homme souhaite montrer dans les différents médias : son ouverture, son accessibilité et son souci de permettre au plus grand nombre d’appréhender les notions complexes de la conquête spatiale. La suite ici
Laurent Delmas – Jean-Paul Belmondo
A ceux qui croient que Belmondo n’est que l’acteur agité de ses films de gangsters, qu’ils passent leur chemin. L’essai de Laurent Delmas n’est pas fait pour eux !
Plutôt qu’une biographie chronologique, Laurent Delmas, le cinéphile reconnu, animateur de l’émission, On aura tout vu sur France inter, propose de découvrir l’ampleur de sa carrière cinématographique par chapitres thématiques complétés par des interviews inédits.
Marie-Hélène Lafon – Une autre vie
Guillaume Geneste–Tout autour de la photographie
Willy Ronis – Se retrouver
Les photographies de Willy Ronis (1910- 2009) rassemblées dans Se retrouver dégagent chaleur et apaisement. Ce désir de fête, de danse et d’insouciance qu’il a photographié après guerre évoque aujourd’hui avec justesse ce qui nous a tant manqué pendant cette pandémie. Être ensemble !
Le Musée de Pont-Aven propose de se replonger dans ses clichés, rassemblés par Sophie Kervan et Ronan Guinée. Pour ceux qui ne pourront pas, comme moi, la visiter, le catalogue présente plus d’une centaine de tirages accompagnés des focus des commissaires.
Willy Ronis fut un photographe peu exposé durant son vivant. Ce n’est que dans la dernière partie de sa vie que le grand public a découvert son regard empathique et engagé.
Rappelez-vous cette photo d’une syndicaliste haranguant les ouvriers de l’usine Citroën-Javel en 1938 ! Ou celle du Petit parisien en 1952, un gamin courant avec sa baguette de pain ! Elles sont issues de reportages commandés par divers journaux. La suite ici
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