Actualités littéraires

Depuis la mi-août, ça s’agite sur vagabondageautourdesoi et ça devrait continuer jusqu’à la mi-septembre ! Car, c’est la rentrée ! Des chroniques littéraires à foison, des avis sur les romans, essais, polars, ça n’arrête plus ! Car la rentrée littéraire se prépare bien avant les parutions. Pas d’inquiétude, même après, on parlera de nouveautés mais à son rythme habituel de croisière sur le blog.
Mais, en attendant, lisons !
Remerciements très sincères pour votre fidélité et votre confiance et bienvenue aux nouveaux !
Septembre, c’est aussi le début des prix littéraires. C’est pour ça que la rentrée littéraire existe pour placer le plus de parutions à cette période. Ici, petit résumé au fil des attributions :
Après son Fémina 2023, Feurat Alani est lauréat du Prix Amérigo Vespucci pour Je me souviens de Farroujah remis le 30 septembre prochain. Il reçoit aussi le prix Senghor 2023.
Laurent Binet reçoit le Prix du Roman Histoirique 2023 pour son roman Perspective (s).
La Bibiche de Raosy Pellerin vient de recevoir le Prix du Roman des Métis Lecteurs
François Henri Désérable reçoit le prix roman News pour son roman L’Usure du monde – Une traversée de l’Iran.
Guy Boley reçoit le Prix des Deux Magots pour son roman A ma sœur et unique.
En plus du Prix Méduse 2023, le roman, La colère et l’envie de Alice Renard, reçoit le Prix de la Vocation 2023.
Rentrée littéraire 2023
Dali – Avant GALA

Franchement, Dali jeune je n’y avais jamais songé! Trait émacié, yeux exorbités, cheveux longs et allure filiforme, voilà comment Julie Birmant associée à Clément Ombrerie le présente adolescent. Son physique s’assortit d’une intelligence précoce. Néanmoins timide et renfermé, Il est la risée de ces camarades. Il faut ajouter un comportement fantasque, une difficulté certaine à accepter l’autorité et la phobie des sauterelles.
Alors, renvoyé de son collège, son père, devenu veuf, accepte qu’il continue de peindre et de dessiner à condition de suivre l’Ecole des Beaux-arts de Madrid. Évidemment, Dali y fut admis de justesse, non pas, en répondant à la demande, mais en se distinguant par son génie précurseur. Néanmoins, son parcours ne cesse d’être chaotique. Son inadaptation est éclatante même si son intelligence est particulièrement affûtée. La suite ici
Caryl Ferey – Okavango

Premier polar français au cœur d’une réserve africaine, Okavango de Caryl Férey traite de la préservation de la faune sauvage contre des braconniers aux méthodes connectées où la vie humaine n’est rien par rapport à leurs intérêts financiers.
Okavango de Caryl Férey est un roman noir social avec une touche de romanesque qui débute par le meurtre d’un jeune homme retrouvé en plein cœur de la réserve Wild Bunch dirigé par l’énigmatique John Latham. Lui est un Afrikaner au passé de vétéran des guerres en Afrique.
Solanah Betwase, lieutenante Ranger, travaille au quartier général de la KaZa et démarre l’enquête.
La KaZa est une entité regroupant trente-six réserves d’une superficie comme la Suède basée sur 5 pays : Namibie, Angola, Botswana, Zambie et Zimbabwe. Un espace de protection des espèces sauvages naît de l’idée de Nelson Mandela. Solanah est originaire du Botswana.
Seth, son équipier est nubien. Toute leur équipe travaille à la préservation de la diversité de la nature. La suite ici
Ariane Chemin – Ne réveille pas les enfants

Ariane Chemin raconte la vie de l’écrivain Mouloud Feraoun, à nouveau mis en lumière. En effet, une gerbe fut déposée par l’ambassadeur de France sur sa tombe un après-midi de mars 2022 à la demande du Président de la République. Mais, quel est le lien avec le suicide collectif de Montreux le 24 mars 2022 que la journaliste raconte dès le début de l’enquête intitulée “Ne réveille pas les enfants”.
Ali est âgé de 80 ans maintenant et est le seul survivant pouvant témoigner de la famille. Il est né en 1942, deux ans avant son frère, le père des jumelles. Celui-ci, Mouloud Feraoun, était instituteur en Algérie. Il a reçu le prix de la ville d’Alger pour son roman Le fils du pauvre. Réédité par l’éditeur français le Seuil en 1954, il connaît une certaine notoriété.
Les “événements” d’Algérie, comme on disait alors, ont commencé le 1er novembre de la même année. Puis, dès 1957, la terreur s’installe du fait des exactions de l’armée française. Sa famille les subit sous les menaces. Mouloud Feraoun continue de dire et d’écrire le terrorisme de la peur en action. La suite ici
Michael Connelly – L’étoile du désert

L’étoile du désert de Michael Connelly s’ouvre sur Harry Bosch prêt à prendre des comprimés pour en finir avec sa vie ! Étonnement ! Incrédulité ! Un an qu’il s’est fâché avec Ballard et du coup, même plus de jazz dans sa maison !
Mais, comment va-t-on faire, même si toi, Hieronymus, tu te fais la malle ! Car, vraiment, Michael Connelly par deux fois dans L’étoile du désert nous place dans un stade de prédépression littéraire !
Heureusement, la sonnette retentit ! Et le plus grand flic du LAPD redevient le héros qu’on aime tant retrouver. La suite ici
Femme Vie Liberté
Sous la direction de Marjane Satrapi

Femme Vie Liberté poursuit deux objectifs. Celui d’essayer d’expliquer la complexité des événements qui se sont passés. Puis, le second est de signifier aux Iraniens que la communauté internationale reste à leurs côtés, même si l’ouverture vers le monde leur est bloquée.
Sous la direction de Marjane Satrapi, le roman graphique Femme Vie Liberté, composé de trois parties,rassemble les histoires dessinées d’auteurs et autrices qui, engagés dans ce combat, souhaitent relayer leurs explications, leurs ressentis pour une meilleure appréhension de la situation à l’international. La suite ici
Natacha Appanah – La mémoire délavée

Le vol d’étourneaux sert à Natacha Appanah de métaphore pour illustrer l’histoire de ses ascendants, premiers “engagés”, ou coulies, venus de l’Inde pour fuir la misère et à la recherche d’un rêve que leur petite fille a accompli. La mémoire délavée est un court récit qui étudie comment le passé, même si on ne le connaît pas complètement, retentit dans le présent.
En 1872, à bord du navire John Allan, ses deux arrières – grands-parents, dont elle retrouve aux archives leurs fiches portant uniquement leurs numéros, ont débarqué à l’île Maurice pour travailler dans les champs de canne. Il a fallu surmonter leur peur de la mer noire, appelée ainsi par les Indiens. Leur traversée a duré à peu près sept semaines. L’enfant de onze ans qui les accompagnait commence aussi son travail dans la canne. La suite ici
Maria Pourchet – Western

Se régaler par un ton, des tournures de phrases, une impertinence littéraire, ce fut mon émotion à la lecture de Western de Maria Pourchet. En raconter des brides serait, peut-être, se priver de cette découverte si particulière qu’est le style mordant de cette écrivaine. Et pourtant, en voici des éléments :
Comme dans un Western, mais ici sur le Causse, deux protagonistes s’affrontent : Alexis dont le métier est de faire semblant décide de s’effacer du monde. Aurore n’a plus rien que des habitudes. Elle a même réussi à effacer ses désirs. Et, sur le côté, un étrange enfant, Cosma, dont les pouvoirs divinatoires sont représentés par le maniement de pierres. La fin…Car dans un western, on la connaît : retrouver l’envie, le désir et la spontanéité, et repartir plus à l’Ouest, pour un renouveau espéré ! La fin, donc, sera une composition particulière où Maria Pourchet, après s’être régalée à nous promener, réveille nos doutes et laisse ses personnages prospérer dans nos têtes. La suite ici
Chloé Delaume – Pauvre folle

Choisir le train pour s’isoler dans ses pensées et étudier ses relations amoureuses est le projet de Clotilde ce week-end-là, imaginée par Chloé Delaume dans son roman Pauvre folle. Son objectif est d’arrêter de tourner en rond en décortiquant, tel un chirurgien, tous les souvenirs pour reconstituer le puzzle de sa vie.
Et puis dès la page dix-huit, le mot “truie” qui single au moment du premier choc esthétique littéraire de la jeune Clotilde. Et, son choc littéraire, le lecteur l’éprouve physiquement avec la langue qui nomme, happe, frappe et émerveille de précision et de poésie à la fois. La suite ici
Neige Sinno – Triste tigre
Prix Le Monde 2023

C’est par l’analyse des faits, l’argumentaire servi par chacun et leur décorticage que Neige Sinno propose avec Triste tigre, de revenir sur les abus sexuels qu’elle a subis durant son enfance. Son postulat de départ est de s’interroger sur la figure du monstre et du mal, et non sur celle de la victime, au prisme de son expérience et d’autres récits et analyses littéraires.
Ainsi, Neige Sinno reprend Lolita de Nabokov, Virginie Wolf, Tony Morisson, Christine Angout et d’autres pour proposer une étude littéraire sur les crimes de viols répétés sur enfant, que l’on appelle rapidement inceste. La suite ici
Maylis Besserie – La Nourrice de Francis Bacon

Deux voix se répondent dans ce roman de Maylis Besserie. Celle de Jessie Lightfoot qui fût sa nourrice lorsque le peintre était petit puis qu’elle a suivi adulte. Et l’autre, la voix de Francis Bacon posée sur ses tableaux, qu’ainsi Maylis Besserie commente.
La fiction autour de la nourrice éclaire, renforce et permet de trouver des clefs de compréhension d’une œuvre qui reste difficile. Cette attention toute maternelle éclaire une personnalité blessée, repoussant ses limites, pour s’éprouver dans une violence recherchée. Même si le registre de langue que lui fait adopter Maylis Besserie perd quelquefois en crédibilité en voulant faire un peu trop “peuple”. Celui-ci permet des respirations salutaires tant la course du peintre vers sa destruction est à la hauteur de son désir de plaire. La suite ici
Soigne, maltraite et tais-toi ! Céline Boussié : parcours d’une lanceuse d’alerte

Entre les maisons de retraite et maintenant les crèches, il y a les établissements pour personnes handicapées, dont Soigne, maltraite et tais-toi dénonce la prise en charge.
La lanceuse d’alerte, Cécile Boussié, prenant en charge sa famille monoparentale, raconte ici son expérience à L’IME de Moussaron, une institution pour l’accueil de personnes en situation de polyhandicap.
Car, plus vulnérables que les personnes âgées et les bébés, il y a des personnes complètement dépendantes dans leur quotidien avec aucune communication. Personne ne s’intéresse à elles. La suite ici
Thomas B. Reverdy – Le grand secours

En immergeant son roman, Le grand secours, dans la journée d’un lycée, Thomas B. Reverdy raconte, par la fiction, l’enseignement dans un “quartier”, au cœur d’un département proche de sa capitale, mais si loin de ses préoccupations.
Candice est professeur de français au lycée de Bondy. Aujourd’hui, elle a invité un écrivain poète, en résidence pour 6 mois. En le rencontrant pour la première fois, elle doit le présenter aux élèves. La suite ici
Rachid Benzine – Les Silences des pères

Rachid Benzine fait renaître une voix afin qu’un fils retrouve le chemin de son passé.
“Je prie chaque jour pour vous retrouver.
J’espère que vous êtes fiers de moi. ”
Cinquante-six ans plus tard, son fils écoute cette voix d’avant lui, d’un homme jeune, comme lui maintenant. Cette voix raconte à son père et sa mère la dureté de sa vie, sa tristesse d’être loin d’eux. Elle les rassure pour qu’ils cessent de s’inquiéter.La suite ici
Rencontre avec Adèle Fugère

Adèle Fugère est une journaliste indépendante qui a travaillé pendant trois ans à France Bleue Vendée, sa région d’origine, comme animatrice de “La Grande émission” rassemblant des chroniqueurs autour d’un thème central. Elle a proposé aussi plus de deux cents billets d’humeur, et d’humour, à la fois drôles et décalés, sur une radio régionale. Sous pseudo “Adelefaitdesonmieux”, elle crée des illustrations à la ligne claire en détournant des objets.
J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort est son premier roman en présentation à la Librairie Folie d’encre. La suite ici
Claire Berest – L’épaisseur d’un cheveu

Claire Berest décortique de façon presque chirurgicale dans son nouveau roman L’épaisseur d’un cheveu le délitement d’un couple jusqu’à la violence imprévisible du féminicide.
Étienne Lechevallier est correcteur pour les éditions de l’Instant fou. Seulement, il ne se limite pas à corriger les fautes, retoucher de-ci de-là des tournures de phrases et remettre une virgule pour laisser circuler la lecture. Non, Étienne peut réécrire presque complètement les ouvrages qui tombent entre ses doigts. Il ne supporte aucune déviance, aucune familiarité et aucun contresens. La suite ici
Agnès Desarthe – Le château des rentiers

Inventer le passé plutôt que de poursuivre les vieilles pierres ou arpenter les cimetières, c’est le parti pris par Agnès Desarthe pour s’en saisir. Et, pour reculer la mort, il s’agira de vivre avec ceux qu’on aime.
Ses grands-parents Boris et Tsila Jampolski, ont acheté à soixante-cinq ans un appartement de deux pièces avec balcon au 8ème étage d’une tour dans le XIIIe arrondissement au 194 rue du Château des Rentiers. La suite ici
Adèle Fugère – J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort
Quel merveilleux conte qu’offre Adèle Fugère pour cette rentrée littéraire !
Imaginez une petite fille qui ne se sent pas bien dans sa tête, mais pas bien du tout, du haut de ses huit ans ? Alors que faire pour la sortir de ses idées qui tournent sans cesse dans sa tête ” hantée par des angoisses et des fantômes d’une réalité insoutenable”.

On ne sait rien de son malaise ! Mais, après avoir invoqué tout le monde, y compris Dieu, un matin, apparaît sur son visage, une moustache à la Jean Rochefort. Rosalie Pierredoux devient alors le comédien en personne. La suite ici
Marie Lacire – Atlantique

Le récit de jours de vacances au bord de l’Atlantique permet à Marie Lacire de présenter un portrait de femme attachant, ni fragile ni démunie, mais assumant ses doutes pour maintenir son couple à flot et affiner la femme et l’écrivaine qu’elle souhaite devenir.
Marie Lacire présente une jeune femme, Anne, déjà primo-romancière. Son éditeur la presse pour en écrire un second. Seulement, l’angoisse monte devant la page blanche. La tension au fil des jours s’intensifie. Son compagnon propose quelques jours de vacances au bord de l’Atlantique, dans le Médoc. La suite ici
Alice Renard – La colère et l’envie

Prix Méduse 2023 – Prix de la Vocation 2023
Alice Renard, primo-romancière, toute jeune femme, propose un roman captivant sur l’étrangeté d’une enfant et sa découverte de la liberté à l’adolescence.
De cette enfant différente, de sa venue chez Camillio et Maude, ses parents, qui de sa naissance à ses trois, quatre ans se sont inquiétés, Alice Renard nous en raconte par le menu, l’histoire en alternant les points de vue de son père et de sa mère. La suite ici
Julie Héraclès – Vous ne connaissez rien de moi

Prix Stanislas Groupama 2023
Julie Heraclès donne une autre voix à la jeune femme photographiée par Robert Capa, le 16 juin 1944, que l’on nomme la “Tondue de Chartres”. En alternant les chapitres qui enchevêtrent le présent de l’arrestation et son passé, une Simone Grivise se raconte et se dévoile, différente de la femme photographiée, dans ce premier roman. La suite ici
Oscar Coop-Phane – Rose nuit

Jamais la rose qu’un homme essaye de vendre un soir pendant le dîner ne paraît si chargée de souffrance qu’après avoir lu Rose nuit d’Oscar Coop-Phane.
Les trois personnages, dont Oscar Coop-Phane décrit le quotidien, font de ce nouveau roman une description très élaborée de notre société actuelle.
Jan était un étudiant inscrit dans un programme Erasmus, Après deux ans à l’est de Melbourne, le voici travaillant à Amsterdam, lui, le belge. Depuis son ancienne copine, Chloé, devenue en Australie une image d’ordinateur, est sortie de sa vie. Son quartier maintenant c’est Zuidas, aux immenses buildings peuplés par les cadres et leurs familles. La suite ici
Oscar Lalo – Le dernier amant

Oscar Lalo propose aux nouvelles éditions Recamier une pérégrination poétique libre sur le thème de la Terre et sa souffrance. En effet, elle n’en finit pas de souffrir de notre inconsistance à changer nos comportements pour la préserver.
Et ce composé magnifique de mots dénonce les ressources qui s’épuisent, en toute conscience, suivant notre égoïsme affiché et même revendiqué. La suite ici
Ivan Jablonka – Goldman

Ce qui fait la spécificité de l’historien Ivan Jablonka c’est son attachement à analyser notre monde contemporain à partir d’un des figures de l’époque étudiée.
Goldman n’est pas simplement l’étude de la biographie d’un chanteur devenu presque mythe. C’est une analyse en profondeur de ce que furent les générations des années 70/80. Mais, c’est aussi celle issue des juifs réfugiés de l’Europe de l’est, ce “Yiddishland”, comme l’appelle l’écrivain. La suite ici
Frédéric Viguier – La vérité n’aura pas lieu

Avec La vérité n’aura pas lieu, Frédéric Viguier démarre d’un fait réel, une lectrice lui demande d’écrire un roman sur l’histoire tragique de son fils, pour analyser ce qu’est la vérité, le mensonge et l’omission, confrontées à sa position d’écrivain.
Ce récit prend par la main son lecteur dès les premières lignes pour le promener dans les méandres d’une enquête confrontée à la volonté d’une mère. Elle est aux prises avec des violences policières pour expliquer les raisons qui conduisent son fils à se suicider après une interpellation. La suite ici
Nicolas Perge – Lise Deharme, Cygne noir

Nicolas Perge met en lumière une poétesse et romancière qui marqua de sa présence étonnante le mouvement surréaliste. Lise Deharme fut une muse, une salonnière, grand train, mais aussi une créatrice, attachée dans la vie et dans ses œuvres, à la liaison du merveilleux et du réel.
Figure semble-t-il incontestable de ce mouvement qu’André Breton créa et assura comme un gardien cerbère, devenu intouchable. Breton prendra le gant bleu ciel de Lise Deharme pour confectionner en bois le symbole de son mouvement qui vise à décloisonner les frontières entre les arts et les médias en s’affranchissant des genres littéraires. La suite ici
Morgane AZ – L’autre part

Premier roman de Morgane Az, L’autre part plonge dans le passé pour mieux réinventer son présent. Roman, et non autofiction, L’autre part démarre à partir d’une quête, retrouver le passé d’une jeune femme au Maroc des années 60, pour définir, ou repréciser, les valeurs à suivre pour toute la vie.
La grand-mère de Lina, Manelle, vient de décéder. Un cahier aperçu dès l’enfance devient dorénavant objet de découverte pour se plonger, encore un peu, dans l’aura de cette femme que Lina a tant aimé. La suite ici
Carole Fives – Le jour et l’heure

Sereinement, et même dirais-je, simplement, Carole Fives aborde dans Le jour et l’heure la fin de vie choisie à travers le ressenti de cinq personnages. Un mari et ses quatre enfants adultes accompagnent Edith qui a décidé, en toute liberté, de finir sa vie un lundi matin à 9 h en Suisse, précisément, à Bâle.
Au lieu d’être un récit de deuil, Le jour et l’heure de Carole Fives est un récit de vie de ceux qui restent et qui prennent la parole. La suite ici
Jean-Marie Quéméner – J’ai mille ans

Quittant le récit historique, Jean-Marie Quéméner revient à l’actualité avec ce roman, mi-fable, mi-récit, qui par la voix d’un espoir vieux de mille ans raconte le chemin qu’empruntent ceux dont leur pays d’origine est devenu à fuir.
À l’orée du Soudan et de l’Egypte, près d’un village d’orpailleurs interdits aux femmes, dans une cabane de prostituées, naît une fille qui sera la narratrice de ce récit d’exil. Sa mère choisit de l’appeler Amal qui signifie espoir. Aucun avenir pourtant pour ce bébé et sa mère dans ce lieu où la vie appartient à celui qui les possède. La suite ici
Guy Boley – A ma sœur et unique
Prix des deux magots

Guy Boley, en associant Elisabeth à la biographie de son frère, Fredrich Nietzche, dresse dans A ma sœur et unique un portrait de femme terriblement démoniaque.
Elisabeth est une femme vénale, méchante, menteuse, bigote et raciste, incapable de tendresse, ni même d’une simple humanité. Son seul but semble de tenir sa place dans la “bonne société”, s’enrichir pour mieux en imposer et, en plus, récolter la compassion de tous. Prête à tout, et même à trahir les écrits de son frère et à le transformer en antisémite et fasciste, elle en fait un penseur adulé du Troisième Reich. La suite ici
François Bégaudeau – l’amour

François Bégaudeau décrit deux vies en 96 pages. Cinquante ans de vie commune où le temps s’écoule sans trop d’aspérités, sans évènements majeurs, juste le temps qui passe à deux avec de l’amour, sans majuscule.
Jeanne deviendra sténo après avoir fait le ménage dans le gymnase de sa ville, au côté de sa mère et tenue un hôtel, longtemps, la nuit. Jacques, qui a été l’éternel apprenti de son père avec semble-t-il deux mains gauches, a pensé, un temps, à l’armée puis a oublié pour devenir jardinier de sa ville. Ce sont les années soixante-dix et le temps ne compte pas ! Alors, même si Jeanne zieutait plutôt Pietro, c’est Jacques qu’elle a choisi. La suite ici
Leonor de Recondo – Le Grand Feu

Dans Le Grand Feu, Léonor de Recondo sait magnifiquement composer les mots, comme un bouquet illuminant une pièce. Dès les premières pages, la poésie de la vie se confronte à la permanence de la mort. Car cette fin du Moyen-Âge, au cœur de la ville riche et commerçante de Venise, en décrit aussi bien l’intense beauté que la peste rampante et insidieuse, avec au cœur de cette situation, le couple de Giacomo et Francesca et leurs filles.
La dernière vient de naître. Francesca la laisse intégrer dès sa naissance La Piètà pour sanctifier la grandeur d’un chant liturgique à la vie obscure à l’arrière d’une boutique de tissus. Cette école publique forme des fillettes à la musique de haut niveau malgré le régime presque carcéral subi. Leur fille, Iliana Tagianotte, sera une de leur meilleure violoniste formée par les anciennes de l’école et surtout élève apprentie du musicien Antonio Vivaldi, professeur à l’école. La suite ici
Laurent Binet – Perspective(s)

Dès la préface, Laurent Binet cueille la curiosité de son lecteur, hameçonné à son histoire de traductions d’un lot de lettres anciennes racontant Florence au mitan du XVIè siècle. En 141 lettres, Perspective(s) relate l’enquête établie pour retrouver le meurtrier du peintre Pontormo (1494 – 1557), représentant “de la manière” à Florence, après le retour des Médicis (1512) et l’élection papale de Paul IV.
Giorgio Vasari, père de l’histoire de l’art et peintre lui-même, est l’enquêteur nommé par Cosimo de Médicis, Duc de Florence, pour résoudre l’énigme de la disparition du peintre réputé, Jacomo Pontormo, tué d’un coup de ciseaux dans le cœur dans son atelier de la chapelle majeure de San Lorenzo. La suite ici
Sorj Chalandon – L’Enragé

Abandonnant le registre de l’intime, Sorj Chalandon renoue avec l’histoire du destin d’un enfant qui, au gré des circonstances de la vie, va transformer sa colère et sa rage aux poings toujours fermés en engagement pour la liberté.
Sorj Chalandon choisit de raconter l’histoire de la colonie pénitentiaire de Belle-ïle. Le mot colonie, à Haute-Boulogne, on accueille des mineurs. Et celui de pénitentiaire, car c’est uniquement ceux qui sont sortis des rails parce qu’ils avaient trop faim, ou alors trop bêtes ou encore trop saouls, ou comme La Teigne, trop amoureux ! La suite ici
Actualités voyages

Égypte 2023
Temple de la Reine-pharaon
À Louxor, sur la rive ouest du Nil face au temple de Karnac, le Temple de la Reine-Pharaon, Hatchepsout, a imprimé sa stature au fil des siècles. La suite ici
Le Musée de la Nubie

Le Musée de la Nubie, ouvert en 1997, à Assouan, à la présentation soignée et moderne, rend hommage à une population oubliée, les Nubiens. Les cartels sont écrits en égyptien et anglais.
Assouan est la porte de l’Afrique, ville coincée entre le désert de Lybie et celui d’Arabie, capitale de cette Egypte du sud, dernière grande agglomération avant le Soudan. La suite ici
Actualités visites d’exposition
S’habiller pour l’école

L’exposition S’habiller pour l’école au Musée National de l’Éducation s’organise autour de trois thèmes. Le premier s’intitule Être écolier avec la place du vêtement pour l’enfant, sa famille et l’industrie.
Dans la seconde partie, le thème L’école s’en mêle présente l’aspect réglementaire dans la définition des rôles dans l’institution. Et, la dernière concerne ses représentations, appelée Regards sur l’école. La suite ici
Renoir à Guernesey

En un séjour d’un mois à Guernesey, Renoir retrouve le goût de peindre !
L’exposition célèbre le 140e anniversaire du séjour de Renoir dans l’île anglo-normande en présentant onze œuvres prêtées par les musées de Zurich, de Londres ou du Havre.
En septembre 1883, Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) se rend tout d’abord à Jersey puis à Guernesey. Sa compagne, Aline Charigot l’accompagne. La suite ici
Je découvre votre site. J’adore et je reviendrai
Je vous remercie. Au plaisir de vous lire 🙂
nice post
Thank you for subscribing.
It’s a pleasure to see you again.
Tatoune ! Bonne fin d’année 2021
Merci bcp à vous aussi et belle année à venir 🙂
je passe te souhaiter un très bon début d’année 2021 a toi et tes proches. Gros bisous
Merci Renée. Très bonne idée ta cybercarte pour remercier les abonnés de ton blog ! Je te pique l’idée pour l’an prochain, si je m’en souviens 😉 Bravo. Très bonne fête !
Bonjour!!
Bonjour, merci de votre commentaire, avez vous visite le musée du fixé ?
Le yéti
Non désolée, je n’ai pas visité ce musée ! Pourquoi !
Merci pour ton abonnement à mon blog – je découvre le tien avec grand plaisir et intérêt 🙂
Merci beaucoup ! Ravie !
Oui, le mois de janvier fut très agréable ! Bon WE
tu as donc été bien occupée. Bisous doux weekend