La bande dessinée
, c’est comme le cinéma, même si c’est un cinéma de pauvres.
Hugo Pratt
Année 2023 de la Bande dessinée
Dali – Avant GALA

Franchement, Dali jeune je n’y avais jamais songé! Trait émacié, yeux exorbités, cheveux longs et allure filiforme, voilà comment Julie Birmant associée à Clément Ombrerie le présente adolescent. Son physique s’assortit d’une intelligence précoce. Néanmoins timide et renfermé, Il est la risée de ces camarades. Il faut ajouter un comportement fantasque, une difficulté certaine à accepter l’autorité et la phobie des sauterelles.
Alors, renvoyé de son collège, son père, devenu veuf, accepte qu’il continue de peindre et de dessiner à condition de suivre l’Ecole des Beaux-arts de Madrid. Évidemment, Dali y fut admis de justesse, non pas, en répondant à la demande, mais en se distinguant par son génie précurseur. Néanmoins, son parcours ne cesse d’être chaotique. Son inadaptation est éclatante même si son intelligence est particulièrement affûtée. La suite ici
Femme Vie Liberté
Sous la direction de Marjane Satrapi

Ange Leca – BD- La Belle Epoque prend l’eau et les cadavres flottent.
La Bande dessinée Ange Leca raconte une enquête autour d’un meurtre sordide au temps de la Belle Epoque. Un journaliste spécialiste des faits divers s’improvise détective et c’est très réussi.
Lors de la grande crue de 1910, Ange Leca finit une nuit très alcoolisée dans le lit de sa maîtresse, espérant que le mari sera retenu en raison des événements climatiques. En rentrant chez lui, à l’aide des pompiers et de leur barque, ceux-ci lui parlent de cadavres qui remontent et notamment celui d’une femme non identifiée, horriblement mutilée. L’enquête d’Ange Leca commence !
L’attrait de cette BD ne se situe pas forcément dans l’intrigue, en fait plutôt assez peu probable. Ce sont les illustrations et l’ambiance qui est savoureuse. Le contexte historique est respecté avec attention et documentation.
Tom Graffin, auteur d’un premier roman adapté en BD, et Jérome Robert, enseignant féru de criminologie et de l’époque victorienne, se sont associés pour écrire son scénario. Victor Lepointe s’est chargé des illustrations et de la colorisation.
À la fin, quelques pages pour replacer l’histoire dans la grande et les personnages dans une réalité ! Intéressant ! La suite ici
Léo Ferré – Ni Dieu, ni maître – Pascal Boniface – Lukino
En tant qu’ami et admirateur, Pascal Boniface raconte l’histoire du poète, Léo Ferré, avec un sous-titre qui le définit justement, Ni Dieu, ni maître. Ce roman graphique permet à la jeune génération de connaître cet amoureux de la musique et des mots et aux plus anciens de retrouver le ton de rage et de révolte qui caractérise son répertoire.
Pascal Boniface choisit de faire raconter l’histoire par Léo Ferré lui-même. On apprend son histoire, ses années de galère et son début de carrière à quarante-cinq ans grâce à la rencontre avec le prince Rainier ! Puis, c’est le découvreur de talent, Eddy Barclay, qui décide de le produire, alors que tout les distingue. Icône d’une jeunesse révoltée, ses spectacles ressembleront de plus en plus à des meetings.
En plus de sa vie publique, est exposée ici sa vie plus intime avec ses trois compagnes ainsi que la naissance de son fils lorsque ses cheveux devenus longs étaient immaculés. La relation de l’artiste avec sa guenon y est détaillée ainsi que les différents lieux où il a vécu. La suite ici
Les Algues vertes, L’histoire interdite – Inès Léraud – Pierre Van Hove
Les Algues Vertes, c’est l’histoire d’un scandale où à la fin des années 80, les pouvoirs publics et les collectivités locales ont mis sous silence une catastrophe écologique et sanitaire au nom de la rentabilité et du profit.
Ce n’est qu’en 2009 qu’enfin a été reconnue la toxicité des algues vertes. Entre-temps, une quarantaine d’animaux et quatre hommes sont décédés…
Pourtant, dès le début, des médecins furent lanceurs d’alerte. La presse a relayé. Mais, rien n’y fait ! Trop d’enjeux, trop d’argent et trop de corruption.
Les algues vertes ont, de tout temps, étaient sur les plages de Bretagne. Leur nom plus scientifique est l’Ulva. Avec le réchauffement du printemps et leur position dans des baies, leur décomposition produit un gaz nocif, l’hydrogène sulfuré, H2S, qui, s’il est respiré, peut provoquer malaises ou, en plus grosse concentration, la mort instantanée. La suite ici
Un homme normal – BD
Avec cette bande dessinée, Un homme normal, le sujet du trouble autistique est évoqué pour un adulte, Nathan, autiste Asperger, parfaitement intégré dans son univers social.
Développeur informatique, Nathan a su exploiter ses différences pour en faire des forces dans les différentes missions de son travail.
Seulement, quelques aspects de son trouble, comme l’hypersensibilité, l’empêchent de vivre pleinement une vie épanouie. En effet, lorsqu’il aime bien quelqu’un, il est hyper empathique ce qui lui fait ressentir des prémonitions, construites à partir de ses appréhensions et de ses peurs. Alors, plutôt que de souffrir, Nathan s’isole.
Pourtant, la jeune Mathilda s’est attachée à lui, souhaitant que leur relation amicale évolue. Seulement, elle sait qu’il lui faudra beaucoup de patience avec le soutien de sa propre famille la soutient !
La bande dessinée évoque particulièrement bien les répercussions que peuvent produire les prémotions. Le quotidien de Nathan en est profondément impacté. La suite ici
Brancusi contre Etats-Unis – Arnaud Nebbache
Arnaud Nebbache revient avec brio sur cet épisode ubuesque qui opposa le sculpteur Constantin Brancusi à la ville de New-York en 1927 forçant la justice américaine à repréciser ce qu’est une œuvre d’art.
À l’occasion de la préparation de l’exposition Brummer, Brancusi fait voyager, par bateau, une vingtaine de sculptures dont L’oiseau en bronze aux alentours d’octobre 1926. Les douanes américaines considèrent que c’est un objet utilitaire et lui réclament des droits d’entrée sur le pays. Déjà exposées à l’Armory Show en 1913, les sculptures de Brancusi ont déjà beaucoup de succès. Seulement, depuis plus de dix ans, ses œuvres deviennent de plus en plus abstraites.
Seulement, le sculpteur, âgé d’à peu près cinquante ans, ne va pas s’en laisser conter. Refusant de payer, il passe à l’attaque, aidé de son ami Marcel Duchamp, et intente un procès à la ville de New-York.
Originaire de Roumanie, et voulant compléter sa formation, Constantin Brancusi est arrivé en France à pied vers 1905. Après avoir suivi les cours à l’Ecole des Beaux-Arts et être entré à l’atelier de Rodin, il s’affranchit des différentes influences en composant son Baiser, sculpture funéraire qui le fera connaître du monde entier. La suite ici
Année 2022 de la Bande dessinée
Blake & Mortimer, tome 29
Huit heures à Berlin – José Louis Bocquet – Jean-Luc Fromental – Antoine Aubin
La présentation du tome 29 de Blake & Mortimer est la dernière chronique de l’année 2022 du blog. Capitaine Blake, directeur du MI 5, et Professeur Philip Mortimer, le scientifique, archéologue amateur, se retrouvent sous la plume de nouveaux auteurs, pour la première fois.
José-Louis Bocquet, ex-directeur de la collection Aire Libre chez Dupuis, et Jean-Luc Fromental qui a repris le label Denoël Graphic depuis quinze ans, scénaristes, accompagné du dessin d’Antoine Aubin, se sont associés pour produire ce nouveau tome qui se situe en 1963, autour du 26 juin, date de la visite de J. F. Kennedy à Berlin-Ouest.
Car, des plaines de l’Oural à la ville divisée, ce tome raconte la guerre froide. L’ennemi juré des deux compères, le colonel Olrik, est bien présent. Et, d’expérimentations médicales aux services internationaux de sécurité, l’opération Doppelgänger va télescoper l’opération Prince. La suite ici
Paco Roca – Retour à l’Eden
À partir de quelques photographies, Paco Roca part à la découverte de la vie de sa mère pour lui rendre hommage. Issue du milieu ouvrier, elle subit de plein fouet le franquisme, et sa misère organisée, mais aussi le pouvoir du mari et l’emprise de l’église. Pourtant, Antonia ne voudrait pour rien au monde changer de vie, avec son « jardin d’Eden », cet espoir qui l’accompagne, comme la photographie de cet instant figé sur une plage lors d’un après-midi en famille…La suite ici
Riad Sattouf – L’Arabe du futur – Tome 6
Une jeunesse au Moyen-Orient (1964-2011)
Il est fini, ce récit de vie que Riad Sattouf nous a servi depuis six tomes avec L’Arabe du futur ! Celui-ci raconte l’âge où il devient adulte, de ses années lycée à la guerre civile iranienne.
Pour Riad Sattouf, la maturité s’acquiert avec son cheminement vers sa carrière professionnelle, la découverte de son style mais aussi en se délestant de sa timidité, sa solitude et son manque de confiance. De plus, la présence d’un père fantasmé est obsédante au début de l’album et va s’alléger au fil de la lecture. La suite ici
Hoka Hey ! Neyef
Romain Maufront, alias Neyef, publie une superbe BD, Hoka Hey, autant par son thème, un récit d’initiation, que par la qualité de l’illustration et de la colorisation.
Seul aux commandes de Hoka Hey, Neyef raconte l’initiation d’un garçon, Georges, vers la culture de ses ancêtres. Georges appartient à la communauté Lakota issue des Amérindiens sans qu’il ne connaisse ni ses parents, ni leur culture. La suite ici
Qatar, le lustre et l’orient – Emmanuel Picq – Victor Valentini
Le Qatar est entré dans nos vies par la grande porte de l’information. En organisant de façon controversée la Coupe du Monde de football, cette année, ce tout petit pays s’est placé dans la cours des grands en s’imposant comme un incontournable.
Emmanuel Picq et Victor Valentini choisissent de nous raconter en bande dessinée, non seulement l’histoire mais la géopolitique de cette terre de désert transformée en oasis de luxe pour et par la famille Al Thani. La suite ici
La mort de Spirou – Tome 56
Spirou a plus de quatre-vingt ans et pas une ride, encore très en forme avec son allure de toujours, celui du petit groom avec sa livrée rouge. Son nom signifie en wallon écureuil comme Snip, l’animal qui l’accompagne depuis toujours.
Seulement, dans ce tome 56, est annoncée la mort de Spirou. Comment est-ce possible, lui a survécu à tant d’aventures ? D’ailleurs, le directeur du journal les cherche lui et son fidèle , Fantasio, pour fêter le centenaire des éditions Dupuis. La suite ici
la Belle Espérance – Tome 1 – Chantal Van den Heuvel – Anne Teuf – Lou
la Belle Espérance est un beau livre, un magnifique roman graphique, auquel je n’ai pu résister. Dans cette série, c’est l’Histoire des années trente à partir des réactions militantes contre les ligues fascistes jusqu’à la fin de cette espérance que fût le Front populaire !
A travers Roger, étudiant devant passé son bac et fils d’une femme modeste, et Loison, une jeunette belle comme une fleur, spontanée et intransigeante à la fois. Tous deux ont des rêves pleins la tête. Lui, se voit en Saint Cyrien. Elle, en actrice de cinéma. La suite ici
Journal inquiet d’Istanbul – Ersin Karabulut
Ersin Karabulut raconte dans son roman graphique, Journal inquiet d’Istanbul, son cheminement en tant que dessinateur depuis son enfance jusqu’à son arrivée comme rédacteur en chef d’un journal satirique. Il met en perspective son évolution avec celle de son pays, la Turquie, passant de la démocratie à un régime autocrate islamiste.
Je ne connaissais pas ce caricaturiste. Journal inquiet d’Istanbul m’a attirée parce qu’il relatait l’histoire moderne de la Turquie. La suite ici
Jérémie Dres – Le jour où j’ai rencontré Ben Laden
Tome 1 -De Vénissieux à Bora Bora
Avec ce premier tome de Le jour où j’ai rencontré Ben Laden, Jérémie Dres raconte le parcours de deux jeunes de la Cité des Minguettes de Vénissieux, Mourad Benchellali et Nizar Saassi, partis jusqu’à Kandahar rejoindre les Talibans. C’est une enquête à partir de leurs interviews que Jérémie Dres propose pour tenter de comprendre le phénomène d’embrigadement mais aussi l’enchaînement des événements qui mène deux jeunes européens à retrouver le terroriste le plus connu dans un camp d’Al-Qaïda.
Jérémie Dres – Nous n’irons pas voir Auschwitz
J’ai découvert Jérémie Dres avec son nouveau roman graphique qui sortira courant août pour cette rentrée littéraire 2022. En regardant ce qu’il avait déjà dessiner, j’ai trouvé celui-ci qui, par son titre, Nous n’irons pas voir Auschwitz m’a agréablement attirée. La suite ici
Automne en baie de Somme – Philippe Pelaez – Alexis Chabert
Ce roman graphique, Automne en baie de Somme, m’a tout de suite conquise ! Non seulement, les dessins sont magnifiques mais la Belle-Époque qu’il évoque plonge le lecteur dans une enquête policière à résoudre.
Alexandre de Breucq est retrouvé sur une goélette, échouée en Baie de Somme. Riche industriel, le poison administré a dû rendre son agonie pénible et surtout longue, m’étant le mobile de la vengeance au premier plan ! Malgré tout, la victime a tracé un énigmatique 266 qui devrait bien être utile à l’Inspecteur Amaury Broyan, policier renommé même si depuis le décès de sa fille… La suite ici
Emmanuel Lepage – L’île Vierge- Goulc`han Kervella – Un phare dans les yeux –
Prix du Livre produit en Bretagne 2022
A l’occasion d’une farfouille dans une librairie bretonne, je suis tombée presque aimantée devant la beauté de la couverture d’Emmanuel Lepage sur son essai L’île Vierge, soutenu par l’écriture documentée et empathique de Goulc’han Kervella.
Le phare de l’île Vierge est le plus grand du monde. Situé entre Ouessant et Batz, et construit à la fin du XIXè siècle, il devait avoir une portée de 33 mètres au-dessus des plus hautes mers. Mais, à travers l’histoire de sa construction, les détails de son édification et les aventures qu’ont connue ses premiers gardiens, Goulc’chan Kervella nous renseigne sur les spécificités de ces bâtisses de la mer crées selon la volonté de Napoléon. La suite ici
L’ours de Ceausescu – BD – Aurèlien Ducoudray – Gaël Henry – Paul Dona
L’ours de Ceausescu n’est pas une BD sur un animal sauvage des forêts profondes de Roumanie tué par le dictateur, Ceaucescu avec sa femme, Eléna. Même si le dictateur était réputé, une légende, savoir tuer n’importe quel ours qui passait dans son viseur. Non, l’ours représente le peuple, qui même sous le joug de la dernière dictature d’Europe de l’Est du XXè siècle, a su sortir ses griffes dès que l’occasion s’est présentée. La suite ici
Les frontières du Douanier Rousseau
Attirée par la vie de Henri Rousseau dit Douanier Rousseau (1844-1910) que je connaissais très peu, j’ai été contente de recevoir par Babelio et sa Masse Critique cette bande dessinée en échange d’une chronique.
Les frontières du Douanier Rousseau raconte une journée du procès que le peintre a vécu à la fin de sa vie après quelques jours d’emprisonnement. Accusé de vol, escroqueries et abus de confiance, Mathieu Siam et Thibaut Lambert choisissent de nous présenter un vieil homme de soixante-quatre ans, usé, complètement déphasé ne comprenant rien à ce qu’on lui reproche. Le procès est représenté avec une absence de couleurs autour de bulle avec des nuances de marron, blanc et noir. La suite ici
À la recherche du temps perdu – BD
A l’ombre des jeunes filles en fleurs – Autour de Mme Swann T2
Adaptation et dessin de Stéphane Heuet
Côtoyer Swann et sa femme, Gilberte et même le jeune Marcel sous le dessin et les couleurs de Stéphane Heuet dans A la recherche du temps perdu adaptée en BD est une pépite qu’il faut découvrir pour gouter la modernité du texte de Marcel Proust : l’émotion de retrouver un souvenir, le désespoir de perdre un être aimé ou le flamboiement d’une feuille au soleil, etc, mais surtout un hymne à la vie !
Vingt-quatre ans de travail, huit albums et deux intégrales ( A l’ombre des jeunes filles en fleur – Du côté de Swann ), Stéphane Heuet découvre la bandes dessinées en relisant Proust. Poussé par son ex-femme, il se met à apprécier toute sa complexité après l’avoir pourfendu. Habitué à dessiner pour son métier de marin, il se met alors à traduire cette histoire en images. La suite ici
Une histoire populaire de la France – BD
Tome 2 – Des gueules noires au Gilets Jaunes
Ce tome 2 d’Une histoire populaire de la France plonge au cœur des luttes ouvrières du milieu du XIXè siècle jusqu’à notre XXIè siècle et ses Gilets Jaunes. Et c’est savoureux ! Évidemment, les tomes peuvent se lire en ne respectant pas l’ordre chronologique, selon ses envies !
C’est au côté de Gérard Noiriel, lors d’une de ses conférences, que nous commençons notre voyage en pays d’Histoire. Et, comme ce prof a un immense talent, les personnages qu’il évoque sortent du néant pour s’incarner sur la scène. Là, Louise Michel s’invite dans la salle et nous ne quitterons pas. Tout le monde, y compris l’historien, la suive dans les rues de Paris où Gilets jaunes et CRS s’affrontent. Même si son message est de se battre avec « nos poings, nos griffes, nos crocs « , un libraire va les accueillir pour leur permettre de souffler. La suite ici
L’obsession du pouvoir – Bande dessinée – G. Davet – F. Lhomme – P. Van Hove
Les deux journalistes d’investigation travaillant au journal Le Monde, Fabrice Lhomme et Gérard Davet se sont associés au dessinateur Pierre Van Hove pour présenter en BD, L’obsession du pouvoir, sur les principales enquêtes d’investigation qu’ils ont menées de 1981 à 2017. Celles-ci concernent spécifiquement les coulisses du pouvoir en France, en suivant notamment à l’Élysée deux présidents lors de leur exercice : Nicolas Sarkozy et François Hollande.
L’obsession du pouvoir démontre leur animosité. Elle est décrite comme une vraie détestation, discréditant l’autre et recherchant toujours à se démarquer et en faisant le contraire. De vrais gamins dans une cour d’école !
Les journalistes affirment que tous les dialogues dans ce roman graphique sont vrais, rapportés depuis leurs enregistrements. De quoi s’interroger sur la capacité de ces hommes à dépasser leurs rivalités pour penser réellement aux intérêts des Français, et non d’une France présupposée et fantasmée comme le hurlent certains candidats lors de l’élection présidentielle actuelle ! La suite ici
Remedium – Cas de force majeure
Rentrée littéraire hiver 2022
Remedium présente un nouveau cas. Pour cette rentrée, ce sont les histoires de violences policières ordinaires. Dans ce sous titre, ce qui choque, ce ne sont pas les violences policières, il y en a toujours eu. Non, c’est qu’elles soient devenues ordinaires !
A partir de vingt portraits, Remedium raconte des vies ordinaires qui, un jour, ont été écrasées par le déchaînement de la violence de la police. Dans un état de droit, la police protège les citoyens quels qu’ils soient et quels que soit leur origine, leur faciès et leur quartier. La suite ici
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