de l’Ombre

José Da Costa propose avec Les Baronnes de l’Ombre une enquête d’espionnage au sein des services secrets français de Paris à Nouakchott en passant par Haïti où les femmes ont une réelle influence.

Assia Sankalé est capitaine de l’office central de lutte contre le crime organisé judiciaire de Paris (OCLCOJ) dans le commissariat du 19 ème arrondissement. 

Un soir très tard, Assia peut enfin rejoindre son ami Jimmy qui dans le restaurant Rosa Bonheur fête son anniversaire. La soirée bat son plein. Assia dépose déjà toute la fatigue de la journée, ravie de se détendre.

En compagnie de Bilah Farrugia, lui-même ami d’enfance de Jimmy, elle commence à se laisser gagner par l’ambiance du lieu. Puis, tout à coup, des hommes cagoulés s’introduisent et tirent sur le frère de Jimmy. D’autres balles vont toucher par inadvertance, mais mortellement, Jimmy et sa mère.

Assia va mener l’enquête officielle avec l’aide Bilal qui va croiser un collectif féminin appelé la coopérative en Mauritanie, la Compagny en région parisienne et d’un autre nom en Haïti. Seulement, celle-ci va connaître de nombreux rebondissements.

José Da Costa a profité du confinement et du télétravail pour élaborer ce roman d’espionnage hautement inspiré de ses expériences personnelles. En effet, il a travaillé pendant plus de 30 ans dans le domaine de l’appui au développement des pays du Sud, ainsi que des responsabilités en Haïti et à Nouakchott, en Mauritanie.

Avec ses baronnes, José Da Costa offre une histoire pleine de suspens, à l’écriture maîtrisée proposant des personnages à la psychologie bien trempée et suffisamment de rebondissements pour tenir en haleine. Seulement, l’accumulation de détails complexifie le propos.

Malgré tout, José Da Costa renoue avec le roman d’espionnage dense et complexe. Premier polar réussi !

Remerciements

@Babelio pour sa Masse critique et @jetsdencre

Puis quelques extraits

Internet n’est pas une fenêtre ouverte sur le monde : c’est ce putain de monde qui s’y engouffre à coups de grandes claques dans la tête qui viennent te faire chier dans ta propre maison, à toute heure et par tous les interstices possibles.

Nous sommes tous le fruit d’une existence, d’un passé, d’une histoire zébrée de lumière et creusée de ténèbres.

Mais les mots peuvent évoquer un espoir quand la raison milite avec force pour le contraire.

Plus d’eau potable sinon en bouteille. Une fortune ! Les lèvres s’humectaient des dernières gouttes de salive alors qu’avançait l’eau inexorablement, détruisant le destin des êtres humains pétris de certitude quant à leur droit à disposer librement et gratuitement de cette ressource et du coup à la malmener aussi durement qu’une pute contrainte à toutes les injections. Quel manque de considération !

Tout le monde comprenait parfaitement : la pression serait forte et les emmerdes aussi.

Dites-vous toujours qu’ils ont autant besoin de vous, si ce n’est plus, que vous d’eux. Surts’ils sont en pleines ascension dans leur carrière. Soyez fermes lors des discussions. Restez courtois, mais assurés et consistants et cohérents. Pas comme vos ministres, qui ne voient que l’argent et raisonnent à court terme.

Tu le sais, nous en parlions régulièrement, un nomade est peu de choses sans alliances sédentaires, ancrées dans le temps, dans des amitiés, des amours, des souvenirs; mérités des alliances qui s’inscrivent dans la réalité des moments vécus tout comme dans l’imaginaire de ce qui aurait pu être.

Questions pratiques

José Da Costa – Les Baronnes

de l’Ombre

Éditeur : Jets D’encre

X : @Jetsdencre Instagram : @jets_dencre

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Parution : 1er octobre 2023

EAN : 9782355238369

Lecture : Novembre 2023

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