Tropicaux
Une enquête de Mario Conde
RENTREE LITTERAIRE 2023

Leonardo Padura raconte comment son flic de polar, Mario Conde, ancien policier devenu bouquiniste, sceptique et ironique, est convoqué en 2016 pour résoudre le meurtre d’un haut fonctionnaire de la culture de la Révolution. Ce ministère peut compter sur un nombre incalculable d’artistes, possibles meurtriers, tant l’homme était apprécié !
Mais, d’ouragans en ouragans, Leonardo Padura l’envoie dans le passé en 1910 avec la guerre entre proxénètes français et cubains avec à sa tête Alberto Yarini, prêt à devenir président de la toute nouvelle République de Cuba. Directement, venus de la capitale française, ces Appaches font régner la terreur dans le Cuba prérévolution où tous les espoirs sont en éveils.
Leonardo Padura, avec son policier Mario Condé, avec sa dixième enquête, est une référence dans le monde du roman policier cubain. J’avais de l’appétit pour me plonger dans le pays actuel, la venue d’Obama et de Chanel avec son défilé accompagné d’un concert historique des Rolling Stones. Le capitalisme s’installait à Cuba et je voulais y être, aussi. D’autant plus, que l’éditeur vantait une enquête à poursuivre vers le début du XXème ! Cette confrontation s’avérait savoureuse.
D’ouragans en Ouragans
Seulement, le style “ouragantuesque” de Leonardo Padura, noyé dans une abondance de mots et de références complètement inconnues, pour moi, m’a laissée sur le bas-côté. Espérant pouvoir y revenir et reprendre la découverte, je l’ai oublié puis carrément rejeté, attendant d’autres chroniques pour me redonner envie.
Mais, rien ne pouvait me faire reprendre ma lecture. En faisant mienne les dix droits du lecteur selon Daniel Pennac, je pris le premier en écharpe, comme un édile à la énième célébration du 8 mai 45 dans sa commune, pour présenter mes excuses à Leonardo Padura.
Je n’ai pas fini l’enquête de Mario Conde de Leonardo Padura. Je ne connaîtrais pas toutes les corruptions décrites, ni le constat économique catastrophique, ni les manœuvres de l’ingéniosité personnelle, ni les crimes odieux perpétrés pour servir les intérêts des mafieux locaux dirigés par des Appaches.
Pas si grave…
Remerciements
A @metailie et @NetGalleyFrance pour #Ouraganstropicaux de #LeonardoPadura
Puis quelques extraits

On percevait comme une aura bénéfique palpable dans l’air. Peut-être un état de joie, d’espoirs, une atmosphère de changement ou du moins de désirs de changements, un besoin de retrouver la possibilité de rêver, après tant de nuits d’insomnie.
Quand tu étais flic, il y avait combien de touristes à Cuba ? Cinq ! Un Bulgare, un Tchèque et trois frères soviétiques …
[…] Ce n’était pas tous les jours que débarquait à Cuba un président des États-Unis. En fait, même pas tous les siècles.
Ici en bref




Du côté des critiques
Télérama –
Du côté des blogs
Questions pratiques

Leonardo Padura – Ouragans tropicaux
Une enquête de Mario Conde
Traduction : René Solis
Éditeur : Editions Métailié
X : @metailie Instagram :@editionmetailie
Parution : 1er septembre 2023
EAN : 9791022612944
Lecture : Août 2023
[…] lecteurs peuvent qualifier le style de L. Padura d' »ouragantuesque » (comme Matatoune p.ex.), moi je tire mon chapeau devant René Solis qui propose une traduction de l’espagnol […]
C’est rageant quand le style fait abandonner une lecture.
Oui, car j’avais vraiment envie de me plonger dans cette société bouillonnante ! Une autre fois peut-être !
Oui et j’avoue ne pas aimer ici donner des avis de cette nature. En général, je ne publie rien mais NG oblige à un retour, alors …
Bonjour Matatoune. C’est un auteur que je ne connais pas et ta chronique ne m’incite pas à sauter le pas. Bonne journée
J’ai été déçue. Peut-être en attendais-je trop ? Néanmoins, une rencontre avec un écrivain est tellement subjectif que je comprends qu’on ne ressente pas les mêmes choses.
Bonne journée
Non, et je n’aime pas donner un avis de cette nature. Mais, NG oblige à un retour, alors du coup, autant rédiger une chronique !
Bonne journée 😉
Dommage…. je l’ai lu sur un lit d’hôpital…..ce n’est pas ‘hérétiques ‘ mais sa houle de mots/ maux emporte.
Et bien là, la houle m’à laissée au bord de la plage 😉. J’aurais plaisir à lire ton retour !
Pourtant on ne va pas du tout je pense même jamais à la plage…… je pense que tu le liras demain ou vendredi…. bonne semaine lecturienne.
Sa couverture m’a attirée à la Fnac, mais je vais me fier à ton avis éclairé. Apparemment l’emballage est mieux que le contenu. Bon dimanche
Oui, c’est ce que j’ai ressenti, bien sue d’autres avis sont bcp plus élogieux ! Bonne semaine 😉
Dommage ! Mais le style de Padura justement m’a toujours emportée et je le lirai à nouveau.
Alors, j’aurais plaisir à lire sa chronique !
C’est une chose que je ne sais pas faire, lâcher un livre, alors je ne m’y risquerai pas pour le moment (j’ai tant à lire et je lis si peu en ce moment..)
je suis d’accord avec toi, ce livre me donne beaucoup de mal et j’ai failli lâcher à plusieurs reprises je m’accroche j’en suis aux 2/3 🙂
Non, moi, j’ai décidé de ne pas m’accrocher. Bon courage 😉
J’aime beaucoup Leonardo Padura, ses romans historiques comme ses romans policiers et je lirai certainement celui-là.
Alors, j’aurais plaisir à lire votre avis 😉
je ne connais pas du tout cet auteur, je note pour le découvrir. bonne fin de semaine
Moi non plus mais là je n’ai pas accroché !
Un polar dont on peut se passer, si je comprends bien ! Merci de cette présentation, bon week-end à vous Matatoune 🙂
En tout cas, je suis complètement restée en dehors de celui-ci. Bon week-end à vous aussi 😉
💜
Complètement passée à côté de celui-ci !