Allan Kaval

Prix Albert Londres 2020
Le dernier prix Albert Londres est remis au travail du journaliste Allan Kaval pour le reportage effectué dans le centre de rétention en Syrie. Les forces Kurdes gèrent le centre. Là, les derniers combattants (combattantes) du califat de Daech vivent dans cette prison. Les autorités occidentales laissent les forces kurdes réglées le problème dans l’indifférence mondiale.

Décerné dans la catégorie presse écrite, le prix récompense le travail de Allan Kaval dans l'”enfer syrien.”
“La mort a une odeur. Le désespoir aussi ; son effluve se mêle à celle de la maladie, de la dysenterie, de la chair humaine que la vie, peu à peu, abandonne. Quand la porte de la cellule réservée aux malades de cette prison pour membres de l’organisation État islamique (EI) du nord-est de la Syrie s’ouvre sur d’innombrables détenus en combinaisons orange, entassés les uns sur les autres sur toute la superficie d’une pièce de la taille d’un hangar, c’est bien cette odeur-là qui étreint la poitrine. »Les premières lignes d’un de ses reportages

Ce journaliste mérite que son travail soit récompensé. Il montre qu’il ne fait pas bon être dans le camps des vaincus, quelle que soit la guerre en question.
Oui tout à fait! Des images fortes et un reportage que j’avais vu il y a quelques mois Bonne fin de journée
Récompense méritée pour Alan Kaval.
Oui le reportage était passé sur les chaînes et là son prix est mérité.