RENTRÉE LITTÉRAIRE 2019
J’avoue que la petite fille de la couverture m’a émue. C’est une des raisons pour laquelle j’ai été attiré par ce roman “La mustang rouge de mon père” d’Isabelle Miller sur son père Jacques Dominati, JD ou Daniel pour d’autres, et pour elle, uniquement papa.
Jacques Dominati (1927 – 2016) était un homme politique français né en Corse, fondateur des Républicains indépendants, qui a été tour à tour président du Conseil de Paris, secrétaire d’État auprès du premier ministre puis sénateur.
Isabelle Miller a toujours eu l’impression que tout le monde lui demandait, elle l’écrivaine de la famille, d’écrire un livre sur l’homme public. Mais, elle a considéré que si elle l’écrivait c’était parce que elle n’aurait plus grand chose à faire dans le métier de la fiction.
Le portrait que fait Isabelle Miller est décalé. Elle présente l’homme à la santé fragile, qui gravit les échelons de la vie publique pour répondre à un idéal, donnant le meilleur de lui-même, mais surtout l’amoureux de la vie, l’épicurien qui préfère rouler en mustang plutôt que de rédiger ses mémoires. Elle explique la relation entre une fille et un père que tout semble opposer mais qui, bien sûr, partagent tant de plaisir et de complicité que le récit se fait émouvant et tendre.
#LaMustangRougeDeMonPere Merci à #NetGalleyFrance
et à @LattesLeMasque
Ce livre m’a été offert en service de presse par Netgalleyfrance. Remerciements aux éditions Grasset. Ceci est mon avis en toute honnêteté et sans pression, comme d’habitude.
Et c’est bien que cela soit tombée sur moi, parce qu’il savait que j’aurais adoré aussi cet autre homme en lui, celui qui aurait écrit, ce Jacques Marcel Versoud avec qui j’aurais aimé discuter littérature comme Philippe et Laurent avaient tant de plaisir à discuter politique avec leur père. Il savait aussi qu’après sa mort, j’allais non pas écrire à sa place Un certain D. Ou La Promesse au tombeau, mais continuer de fouiller les possibilités de livres qui n’ont pas été écrits dans des existences qui ne sont pas menées.
Est-ce-que j’aurais préféré qu’il assume sa préférence pour les chansons désuètes étiez collection de lampes à pétrole ou bien est-ce-que ce compromis me convenait, entre un homme de droite font les convictions politiques commençaient déjà à me défriser mais dont l’intérêt pour l’art africain et la pop américaine me flattait?
Pour lui c’était vivre ou écrire, dilemme connu, pour moi, pas de vie qui ne soit captée par l’écriture, posture éculée.
Il savait que la mort venue, nous ne sommes plus que des récits, dès histoires vraies avec une goutte de fiction.
A quoi bon faire semblant, quand ces deux mots sont cloués en travers de ma pensée : plus jamais.
A quoi bon faire semblant, quand ces deux mots sont cloués en travers de ma pensée : plus jamais.
Je savais que je ne fouillais pas ses secrets. Je ne faisais que toucher mon héritage.
La mustang rouge de mon père – Isabelle Miller
Éditeur : JC Lattès
Parution : 04 septembre 2019
ISBN : 2709663406
Lecture : septembre 2019
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
Pas tentée par le sujet. Mais tu as aimé ?
C’est pas un coup de cœur ! 😉
Bonjour Matatoune. Je le lirai peut-être, mais je n’en finis pas avec La fabrique des salauds, plus de 800 pages à lire sur Net Galley. Je préfère les livres papier, de loin. Bonne journée
Bonsoir Brigitte, 800 pages, cela fait beaucoup ! Moi sur la tablette je préfère les formats courts sinon je m’y suis bien habituée.
je zappe encore mais très bonne semaine
pourquoi pas?
Vu le nombre de romans que NetGalley a bien voulu “m’accorder” il va falloir que j’attende un peu 🙂