Une ville – Un flic de polar
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Une ville – Un flic de fiction
Paris – Jean-Baptiste Adamsberg
Fred Vargas
Frédérique Audoin-Rouzeau, de son nom d’écrivaine Fred Vargas, est née en 1957 à Paris. Vargas est un pseudonyme qu’elle emprunte au personnage d’Ava Gardner dans La comtesse aux pieds nus. Son père était écrivain, Philippe Audoin, et sa mère était ingénieure chimiste. Archéozoologue, elle travaille un temps comme chercheuse au CNRS et régulièrement publie dans le milieu scientifique des pamphlets engagés sur la préservation de la planète et la biodiversité.

Fred Vargas commence à publier, à partir de 1991 dans L’homme aux cercles bleus, des histoires policières où un commissaire au profil solaire, Jean-Baptiste Adamsberg, y résout des énigmes truffées d’événements historiques et de légendes (au total, neuf polars). Avec l’aide de Baudoin, elle créera deux BD et plusieurs nouvelles avec ce même personnage.
Autour du commandant Adamsberg, il y a une pléiade de personnages tous aussi atypiques. Néanmoins, ici, c’est le personnage principal qui nous intéresse.
Jean-Baptiste Adamsberg est le dernier d’une famille de six enfants, originaire du Béarn. Le commandant fait souvent le voyage car les intrigues sont quelque fois attachées à sa terre d’enfance. «Jean le Baptiseur de la Montagne d’Adam» comme l’appelle un personnage secondaire de L’Homme aux cercles bleus, le premier roman dans lequel il apparaît. Parce que le commandant est allé résoudre des énigmes au Canada, du coup, les policiers canadiens l’ont surnommé “le pelleteur de nuages”. Car ses résultats sont impressionnants. Seulement, ce sont ses méthodes qui posent problème.
Adamsberg, sachez-le bien, n’attaque pas, mais il vous transforme, il vous contourne, il revient par derrière, il désamorce et tout compte fait il vous désarme. L’homme aux cercles bleus
D’abord, voici son physique : Âgé d’une quarantaine d’années, Adamsberg est souvent habillé d’un vieux tee-shirt noir informe avec un pantalon et une veste déformés. Sa chevelure n’est pas vraiment coiffée. Il porte son regard toujours lointain vide de pensées sur le monde qui l’entoure. Il est flegmatique, ne s’énerve jamais.
– Je me demande, dit le commissaire Adamsberg, si, à force d’être flic, je ne deviens pas flic. Pars vite et revient tard
Côté vie privée, Adamsberg a un rapport houleux avec une violoniste qui aime se calmer les nerfs en faisant la plomberie. Ils ont eu un enfant qu’elle élève. Un fils majeur l’a rejoint et partage son appartement dans les derniers romans.
Adamsberg est secondé par son adjoint Danglard, père de cinq enfants et amoureux du vin blanc et des preuves.
Adamsberg avance dans ses enquêtes en employant la même méthode que Maigret : discuter avec les personnes, les témoins, les victimes, leurs proches, etc. C’est par le dialogue, souvent innocent, que la psychologie des personnages se met en place, et c’est par cette psychologie que le commissaire met en ordre les éléments disparates qui composent son idée de l’affaire. Le mag du ciné
Adamsberg se promène dans Paris comme son homologue Maigret sauf que lui à chaque pierre, il découvre un indice historique.
“Il drainait ainsi les habitués du marché, les résidents, il captait les employés des bureaux, mêlés aux assidus discrets de la rue de la Gaîté, et happait au passage une partie du flot déversé par la gare Montparnasse.” Le crieur de nouvelles dans Pars vite et reviens tard

Divers adaptations auxquelles a peu participé Fred Vargas ont été faites. Tour à tour, Jean-Hugues Anglade et José Garcia ont incarné le commandant.

Hier, j’ai marché jusqu’à la gare de l’Est. Je me demandais pourquoi j’étais flic. Peut-être parce que dans ce métier on a des choses à chercher avec des chances de les trouver. Ça console du reste. Parce que, dans le reste de la vie, personne ne vous demande de chercher quoi que ce soit, et on ne risque pas de trouver puisqu’on ne sait pas ce qu’on cherche. L’homme aux cercles bleus.
[…] Paris – Jean-Baptiste Adamsberg […]
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je n’ai lu que 2ou 3 des aventures du commissaire Adamsberg que j’ai bien aimé… Mais pas les derniers…
Je me suis endormie devant l’adaptation TV de “… la recluse…” donc je ne l’ai pas lu
j’ai commencé son livre sur l’état de la planète et je me suis arrêtée en route cela me donnait tellement d’idées noires que pas possible… Donc lu en travers, son passage à LGL pour ce livre était… dantesque 🙂
Je ne l’ai pas vu à LGL, je vais rechercher en podcast. Elle est intervenue en début de confinement pour dire qu’elle avait prédit cette attaque de virus mais elle ne fut pas entendue…De fait, c’était un peu déplacée devant l’inquiétude ressentie !
J’avais beaucoup aimé sa première trilogie également.
Ses romans sont de ceux que j’attends de lire toujours avec impatience : L’homme aux cercles bleus, Pars et reviens et après les autres, car j’étais mordue
Bonjour Matatoune. Je ne connais Fred Vargas que de nom et ne l’ai jamais lue…
Ses romans ont un caractère mystérieux, historique et flirte avec les légendes ce qui est très particulier dans le paysage du polar contemporain français. Bonne fin de journée
J’apprécie beaucoup cette auteure et ses personnages. Très bel article ! Belle journée à toi 🌞
Oui pour moi aussi, la sortie d’un de ses livres est une fête . Bonne fin de journée à toi aussi 😉
Coucou
Quel chouette article, tu as toujours de bonnes idées de présentation. Je n’ai lu que 2 ou 3 livres de cette série, mais je les ai beaucoup aimés, il me faudrait des journées de plus de 24h ! Bonne soirée