“Il y a un seul amour” est le récit littéraire d’une nuit dans le Musée Picasso au moment où celui-ci présente la superbe exposition Picasso – Giacometti.
Après Le peintre dévorant la femme de Kamel Daoud et La leçon des ténèbres de Léonor de Recondo, j’étais ravie de découvrir les élans imaginaires de Santiago H. Amigorena. Premier à avoir vécu cette expérience, Santiago H. Amigorena a mis longtemps à écrire ce récit.
Le titre a transformé en affirmation l’objet des interrogations de Santiago H. Amigorena tout au long de ce court récit où Georges Bataille (“Expérience intérieure”) l’accompagne tout autant que Vermeer.
Cette lettre d’amour est une introspection sur l’amour humain et son rapport à l’art en général et plus précisément à la littérature. Le rêve et la réalité s’entremêlent pour donner une leçon d’amour à celle qu’il a laissé en cette nuit esseulée.
Dans ses précédents livres, son rapport à l’art y était disséqué. Et là, au milieu des œuvres de ces deux géants, Santiago H. Amigorena nous entraine vers l’amour humain, le seul pour lui qui semble en valoir la peine. Ces réflexions sont soutenues par les citations des livres qui l’accompagnent toute cette nuit particulière sur son lit de fortune.
“Il y a un seul amour ” est un court récit de Santiago H. Amigorena, auteur féru de littérature et d’art, qui dans un musée magnifique déclare son amour poétiquement à la femme qu’il aime.
Merci #Netgalleyfrance et @EditionStock et pour #Ilyaunseulamour par #SantiagoHAmigorena
Pourquoi j’écris ?
J’écris pour survivre à mon passé.
J’écris pour ne pas mourir de la douleur
d’avoir été.
J’écris pour ne pas mourir de la douceur d’avoir été.
J’écris parce que la douleur et douceur, comme l’arc et la lyre, ne sont séparés que par une seule lettre.
La mémoire est toujours une œuvre d’art.
Ce soir où l’amour de la peinture allait tenter d’apaiser l’amour de t’aimer.
Écrire sur des musées, sur des expositions, sur des tableaux, sur des dessins, sur des gravures, est quelque chose que j’ai pourtant tellement fait tout au long de ma vie.
Mais plus j’observais les œuvres, plus elles m’échappaient : visiteur cupide du musée dépeuplé. J’étais là, et j’étais absent, absolument absent. Je voulais voir et mon désir, ma volonté de voir et mon désir, ma volonté de voir aveuglaient mon regard.
Il y a un seul amour – Santiago H. Amigorena
Éditeur : Stock
Parution : 18 Mars 2020
EAN : 9782234085237
Lecture : Avril 2020
Bonjour Matatoune. Je ne connais pas cet auteur. Je me laissderai tenter si j’en ai l’occasion. Bon après-midi
Merci pour ton retour, Brigitte ! Et très bon weekend !
Une collection qui me tente de plus en plus.
Une collection à suivre en effet ! Bon weekend
Je l’ai lu il y a quelques semaines, mais sous un faux titre vu qu’il y avait une erreur dans le fichier Netgalley, je l’ai beaucoup aimé.
Oui comme toi, il y a eu comme une erreur chez Netgalley Bonne soirée !
Je le note précieusement au côté du Léonor de Recondo 🙂
J’ai mieux aimé le Léonor de Recondo… Très bonne soirée
te souhaite bon weekend Matatoune bisous
Bon WE Renée Merci
une de mes prochaines lectures…
Je voulais lire “Le ghetto intérieur” avant, pour faire la connaissance de l’auteur et c’est fait, c’est une lecture qui va rester longtemps dans ma tête 🙂
J’attends ton avis sur celui-ci … Bonne soirée