@vagabondageautourdesoi

5-MÉLI-MÉLO DÉCONFINÉ

A nouvelle période – ce déconfinement – imposée par le Covid-19, une nouvelle rubrique apparait, un Méli-mélo déconfiné, pour sourire, pour partager, quelque fois pour écrire et dire, pour essayer d’aider à passer cette période particulière et inédite pour nous tous !
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Pour découvrir

Pour accompagner durant cette période de déconfinement, Connaissance des Arts offre l’intégralité du contenu de son magazine de mai en version numérique. J’ai choisi de présenter un bureau art nouveau. 

@vagabondageautourdesoi
Attribué à un atelier du faubourg Saint-Antoine, Bureau de Valtesse de la Bigne, 1905, hêtre, tulipier de Virginie, citronnier de Ceylan et de Saint-Domingue, bronze doré, 104 x 139 x 80 cm ©Paris, MAD/ Christophe Dellière

Vulgarisé par l’École de Nancy pour imprimer au mobilier cette tension dynamique propre à l’Art Nouveau, l’évidement de la partie supérieure des pieds avant recourbés caractérise ce bureau à gradin. Grand maître de cette École de Nancy née à la fin du XIXe siècle, Louis Majorelle, dont les productions étaient volontiers plagiées, avait mis également à la mode ce type de bureau de dame comprenant, pour certains modèles, pendule et baromètre incorporés. 

Jointe à la qualité du bronze doré, l’union de l’Art Nouveau avec les chantournements d’esprit rocaille pourrait-elle alors désigner l’une de ces grandes maisons du faubourg Saint-Antoine dont les productions, inspirées par celles du glorieux XVIIIe siècle, s’exportaient dans le monde entier ? 

Quoi qu’il en soit, le bureau de Valtesse de La Bigne comptera désormais, grâce à la générosité de l’antiquaire Benjamin Steinitz, parmi les pièces les plus séduisantes d’Art Nouveau du musée des Arts décoratifs. Connaissance des arts


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