Ian Fleming et …James Bond !
Visite de l’exposition
Grande halle de la Villette
Du 16 avril au 4 septembre 2016.
Émission de France Culture diffusée le 5 septembre 2015 dans Une vie Une Œuvre.
Ian Fleming (1905-1964)
L’exposition a été déjà présentée à Londres pour le 50ème anniversaire de la mort de son créateur en 2014/2015.
Il faudra qu’en 1961, dans le magazine LIFE, le président Kennedy cite Bons baisers de Russie parmi ses dix romans favoris pour que l’adaptation cinéma du roman Dr. No soit aussitôt mise en chantier et que Ian Fleming connaisse le grand succès.
Ian Fleming commence à écrire les romans de James Bond au moment où il se marie et a son premier enfant! Il essayera de mettre en sommeil sa vie de “patachon” pour créer un personnage, son alter égo virtuel, qui lui va pouvoir continuer à vivre sa séduction en plein jour….. Il crée un personnage qu’il aurait aimé être…
“Comme Bond, Fleming avait peur de l’engagement, du mariage et préférait les aventures avec des femmes mariées”.De nature macho, misogyne, parfois cruel avec les femmes qu’il considère surtout comme des animaux de compagnie, Ian Fleming a, comme James Bond avec Vesper Lynd dans Casino Royale, premier roman de l’auteur, perdu celle qu’il a aimé un temps, Muriel Wright, que l’on dit parfois inspiration de toutes les futures James Bond girls.
Le surnom de la mère de Ian Flemming était “M”. Son père est décédé alors que Ian est enfant. Sa mère assumera à la foi le rôle de père et donc pas complétement celui de la mère.
L’un des biographes de Fleming, John Pearson, écrivait: “Quand il était jeune, sa mère était la seule personne qui lui faisait peur. Sa sévérité, ses demandes exigeantes, et son ambition sans scrupules que son fils réussisse se retrouvent étrangement dans les relations entre M et James Bond”.
Bond aime l’alcool et la gastronomie….
D’abord, il lui a aussi attribué ses exigences en terme de vodka martini “secoué, pas remué” (“shaken, not stirred”) et son alimentation: basée principalement sur du caviar Beluga et des petits-déjeuners.
Malgré son alcoolisme certain, Ian Fleming tirera au pistolet parfaitement droit jusqu’à la fin de sa vie!
Pour Ian Fleming, le monde d’après guerre est devenu illisible : Ce monde de l’Angleterre aristocratique et coloniale n’est plus…Il est dominé par un modèle capitalisme d’argent aux mains de la grande bourgeoisie. Bond est ce premier people qui fait partie de la grande bourgeoisie mais qui se comporte comme la classe moyenne!
Les méchant ont tous une monstruosité physique …
Bonjour Matatoune. Je ne suis pas fan de James Bond et je n’aurais pas été capable de les attribuer à Ian Fleming…
Bonjour et merci d’être passée ! Bon WE!