Situé entre l’École des Beaux arts et le musée Delacroix, le 5 Bis rue de Verneuil est sur une petite mais longue rue dans le quartier hyper côté du 7ème arrondissement. Elle est presque parallèle à la rue de l’Université d’un côté et du Quai Voltaire, qui longe la Seine.

Pourtant, disparu depuis 30 ans, le 5 Bis rue de Verneuil reste la demeure de Serge Gainsbourg. Le contraste entre le calme de la rue et le débordement de couleurs est surprenant. Il a habité cet hôtel particulier de 1969 jusqu’à sa mort.
Pour commencer, l’extérieur
Malgré le ravalement de 2013, le haut mur qui protège le petit hôtel particulier est encore recouvert de graffitis, de poèmes, de pochoirs et d’esquisses déposés par les fanatiques du chanteur (il n’aimait pas l’expression Fan). Les quelques images vues aux informations télévisuelles montrent encore intact l’attirance que procure encore le musicien.

Allez on entre …
« Quand le désordre est intérieur, l’ordre doit régner à l’extérieur » disait Serge Gainsbourg.

Le photographe Tony Frank l’a immortalisé chez lui, 5 Bis rue de Verneuil. On y découvre des murs en tissus noirs, des plafonds noirs et du dallage vénitien. Dès l’entrée, un écorché du XVIII ème siècle est exposé. Charlotte Gainsbourg raconte que Kate en avait peur lorsque, la nuit, elle devait passer devant, pour aller aux toilettes.

Le 5 Bis rue de Verneuil est agrémenté d’œuvres d’art. La fameuse sculpture L’Homme à la tête de chou de Claude Lalanne (1969) trône. Celle-ci lui a inspiré sa chanson.
Tout est à sa place, étudiée, éclairée pour rendre au mieux. A la vue de cette mise en scène, on se demande comment des petites filles ont pu y vivre, libres. Aussi, on imagine que certaines pièces étaient les véritables antres du chanteur où il recevait. Gainsbourg collectionnait aussi un tas d’objets dont les breloques et médailles de la police.

Les Gitanes, ces cigarettes qui furent, comme il aimait le répéter, citant Humphrey Bogart, les clous de son cercueil. Franck Maubert
Enfin, jusque dans la cuisine l’inventivité, le chanteur avait imaginé un réfrigérateur transparent pour voir sans ouvrir.
5 Bis rue de Verneuil
Sources
Visite guidée Rue de Verneuil –
Franck Maubert est l’auteur de Gainsbourg, voyeur de première, La Table ronde, 1998.
[…] 5 Bis rue de Verneuil […]
Un vrai atelier d’artiste !
Oui ce fut pour moi aussi une surprise comme un intérieur de dandy, très stylisé !
je voue une admiration sans borne à Serge Gainsbourg, je me suis promis de visiter son univers quand on pourra vivre à nouveau normalement.
c’était un génie… De la Javanaise au poinçonneur des Lilas en passant par “aux armes et caetera” Lemon incest ‘il faut écouter les paroles au lieu de hurler avec les loups…
Fuir le bonheur de peur qu’il se sauve” ou “Quoi”
Merci au passage à Charlotte (que j’adore) de nous le permettre…
Oui je crois que ce sera une belle visite …
Un être qui n’as pas fini de nous enchanter par ses textes mais qui devait être du a vivre et assez tourmenté. Bisous douce journée
Oui 30 ans que la passion ne s’est pas arrêtée Bonne soirée
Je n’ai jamais apprécié ce chanteur et son univers ne m’attire pas du tout. Bonne journée
Il en faut pour chacun ! Bonne soirée à toi