Pour faire suite à la visite du site archéologique, nous avons visité le musée des jeux olympiques. Accès possible avec le billet d’entrée, mais attention, le musée a fermé à 15 h ce jour là alors que pour le site, c’est 20h. Pourquoi ? I don’t know!

Tous les quatre ans, de 776 av. J.C à 393 apr. J. C, se sont tenus à Olympie les jeux durant lesquels les Grecs déposaient les armes, arrêtaient de se chamailler pour s’affronter dans des jeux pacifiques.
Rassemblant toutes les cités grecques, les jeux panhelléniques d’Olympie rendaient un culte à Zeus, chef des Dieux. Les épreuves venaient s’ajouter aux sacrifices et autres pratiques religieuses. La victoire était un don de Zeus et lui était dédié. Malheur à celui qui ne respectait pas cette pratique! A l’époque Romaine, les épreuves ont pris le pas sur la dimension sacrée et les jeux devinrent plus un spectacle avec ses athlètes professionnels.
La trêve sacrée était annoncée un an avant par des habitants d’Elis, commune organisatrice. Les pèlerins pouvaient ainsi tranquillement venir et repartir dans un climat de paix instaurée.
Hygiène et soins corporelsLorsqu’il arrivait au gymnase ou à la palestre, l’athlète se déshabillait complètement. Ainsi privé de ces vêtements, l’athlète devait protéger sa peau.Pour se préparer à l’entraînement, il s’enduisait le corps d’huile d’olive contenue dans l’aryballe et le saupoudrait ensuite de sable fin. L’huile et le sable servaient à régulariser la température du corps, à le protéger du soleil et des coups de bâton que l’entraîneur pouvait lui infliger si les exercices n’étaient pas faits correctement !Après l’entraînement, l’athlète prenait son strigile, sorte d’instrument recourbé, et raclait la sueur, l’huile et le sable de sa peau. Il terminait ensuite sa toilette avec de l’eau et une éponge. À l’occasion des compétitions, l’athlète soignait sa peau de la même manière.
Les principaux critères de participation aux Jeux étaient au nombre de trois. Il fallait être un homme, être d’origine grecque et être libre.Les femmes, les esclaves et les étrangers étaient exclus.

Au début des jeux, il y avait une seule épreuve, la course à pied, puis se sont ajoutés à partir de la fin du VIIIè s. av. J. C. une dizaine d’autres épreuves.

A l’issue de chaque concours, le vainqueur recevait une palme. Le 5ème jour, tous les gagnants recevaient pour couronne un rameau de l’olivier sacré d’Olympie. (éphèbe avec la trace de sa couronne d’olivier)

Pavement en mosaïque avec représentation d’épreuves. Demeure de Patras – IIIs. av.J.C
Des athlètes célèbres
Le fameux lutteur Milon de Crotone tint le devant de la scène dans la seconde moitiédu 7es. av. J.-C. Il fut six fois vainqueur à Olympie, sept fois à Delphes, dix fois àl’Isthme et neuf fois à Némée ! Il fut ainsi le sportif le plus couronné de l’Antiquité etdevint periodonikes. Milon était non seulement célèbre pour sa force légendaire, mais aussi pour son appétit insatiable!
Le coureur Leonidas de Rhodes fut douze fois vainqueur à la course du stade, du double stade et à la course en armes. Il fut l’un des rares athlètes à remporter trois courses lors d’une seule journée. Un exploit qu’il reproduira lors de quatre olympiades (de 164 à 152 av. J.-C.) !

Bonjour Matatoune. Ton article est très intéressant et j’ai appris beaucoup de choses sur ces premiers jeux olympiques. Bon dimanche