Le cirque à Olympie !

Nous y sommes arrivés par une petite route serpentant à travers les collines et traversant des villages un peu hors temps, se demandant si nous nous étions pas encore trompés (quelque peu habituel puisque notre carte pas assez détaillée et notre GPS pas accessible avec notre forfait nous laissaient esseulés sur les routes).

On tourne à gauche à droite et puis ….

+ 13, 7 % de plus de touristes depuis 2016. C’est bien pour l’économie mais pour la visite des lieux, c’est un peu fatiguant! Imaginez qu’il y a des guides qui sifflent avec un vrai sifflet les touristes pour les rappeler dans les chemins autorisés! De plus, pour découvrir le lieu, je ne peux que vous conseiller de choisir un jour où la météo est maussade. C’est tant pis pour les photos mais pour votre ressenti, je vous assure que c’est beaucoup mieux! Car, la chaleur sur la caillasse …Inutile de vous dire de vous munir de bonnes chaussures!

 

Bien sûr, vous pouvez toujours me dire que ce genre de conseils est complétement inutile! Regardez plutôt !

 

Malgré le monde, ce site est exceptionnel. C’est avec une impression étrange de gigantisme et de respect qu’on se livre à sa visite.

Site archéologique

Le site d’Olympie, dans une vallée du Péloponnèse, fut habité dès la préhistoire, et le culte de Zeus s’y implanta dès le Xe siècle av. J.-C. Le sanctuaire de l’Altis – partie consacrée aux dieux – abritait l’une des plus fortes concentrations de chefs-d’œuvre du monde antique. En plus des temples, on y trouve des vestiges de toutes les installations sportives destinées à la célébration des jeux Olympiques qui s’y tinrent tous les quatre ans à partir de 776 av. J.-C.

Elle monta, matinale, à travers le vaste Ouranos, jusqu’à l’Olympos, où elle trouva Celui qui voit tout, le Kronide, assis loin des autres Dieux, sur le plus haut faîte de l’Olympos aux cimes nombreuses.” L’Iliade, Rhapsodie

 Le Temple de Zeus

Au Ve siècle, en 470 av. J.-C., pour célébrer la victoire des Éléens contre Pise, fut édifié un temple dédié uniquement à Zeus. En 456 avant J.-C., année marquant la fin de la construction, le temple de Zeus à Olympie était le plus grand édifice de la Grèce antique.  Il le restera durant moins de dix ans, jusqu’à la construction du Parthénon sur l’Acropole d’Athènes. Le temple de Zeus mesurait près de 65 m de long et plus de 27 m de large.

 

Le combat d’Héraclès et du taureau de Crète

Sur les façades Est et Ouest du temple, les métopes, exécutées vers 460 av. J.-C., sont décorées de hauts-reliefs en marbre de Paros, rehaussés de polychromie rouge et d’éléments métalliques rapportés. Les reliefs illustrent la geste d’Héraclès, le fils de Zeus et le fondateur mythique des Jeux Olympiques. Les travaux accomplis par le héros apparaissent pour la première fois au nombre de douze, de la victoire sur le lion de Némée au nettoyage des Écuries d’Augias. Cette métope, la quatrième du côté Ouest, met en scène Héraclès aux prises avec le taureau blanc que Minos, le roi de Crète, avait refusé d’immoler à Poséidon. Le dieu, vexé de cet affront, avait rendu l’animal furieux. Chargé par son cousin Eurysthée de capturer la bête, Héraclès s’exécuta : il est représenté en plein effort, le bras droit levé, prêt à assommer le taureau de sa massue, tandis qu’il lui rabat violemment la tête sur l’encolure au moyen d’une corde en métal qu’il tenait dans la main gauche. Le Louvre.

Actuellement, le temple de Zeus : Une forêt de morceaux de colonnes! Au centre du sanctuaire, le temple dominait tous les autres bâtiments. Les frontons sont reconstitués au musée archéologique.

 

La statue de Zeus

Aucune représentation de la statue de ZEUS ne nous est parvenue et l’originale a brûlé lors d’un incendie au 5e siècle après J-C. Seuls quelques écrits et des pièces de monnaie nous laissent imaginer cette sculpture massive :

Mesurant 12 mètres de haut et 13 mètres de périmètre, la statue de Zeus représente le Dieu des Dieux en position assis, sur un trône, tenant dans sa main droite la déesse de la Victoire, Niké, et dans sa main gauche un sceptre surmonté d’un aigle.
Des plaques d’or (chevelure, barbe) et d’ivoire (visage, bras, torse et pieds) recouvrent la représentation du Dieu. Son trône est incrusté de pierres précieuses et le tout est richement décoré.
La statue touche presque le plafond du temple : c’est une représentation gigantesque pour l’époque et nul doute que sa massivité et sa valeur ont contribué à son prestige, jusqu’à la faire devenir une des merveilles du monde antique.

Le Temple d’Héra

Le couple domine donc Olympie. Le Temple d’où actuellement on allume la flamme olympique date de 600 ans avant J.C, plus vieux temple à style dorique du Péloponnèse.

 

Le Philippéion

Édifié par Philippe II de Macédoine, ce monument circulaire fut construit vers 338 av. J.C.

 

Le Léonidaion

Un hôtel géant avec ses thermes était installé sur le site pour héberger tout le monde. Actuellement, un champ de pierres !

Le Stade

Le stade est le clou de la visite. Situé tout au fond du site, il date du IVè s av. J.C. On y accédait par un passage en forme d’arcades avec une voute de plein cintre. Sa transformation ultérieure en tunnel lui valut son nom de “crypte”. La piste pouvait accueillir 20 sportifs pour la course d’une longueur de stade (192, 27m). Du côté de l’accès, est la ligne d’arrivée et celle de départ est au fond. A l’époque, la piste était entouré d’un talus sur lequel s’asseyait les quelques 40 000 spectateurs, rappelons le exclusivement masculins. A noter que la seule figure féminine était représentée par la prêtresse Deméter, fille de Cronos et Rhéa.

 

Au delà, se trouvait l’hippodrome qui a complétement disparu.

Et, encore d’autres pierres

 

Et, pour finir Athéna

 

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