…particulière
Difficile de ne pas se plonger dans un nouveau roman de Grégoire Delacourt lorsqu’il paraît ! Et, ses romans ne sont jamais sur un sujet convenu. Celui Une nuit particulière est un formidable hymne au désir, à l’amour contrecarrant la douleur, la maladie en fait contre toutes les vicissitudes de la vie.
Quittée par Olivier avec qui elle vit depuis 30 ans de mariage, Aurore cherche dans les rues de Paris “un amant de deuil”. Parce que ce soir il la quitte, elle ne peut se résoudre à rentrer et à l’affronter. Elle veut tourner la page d’un amour vécu de façon passionnelle. Elle se retrouve à cinquante-cinq ans comme dévitalisée. Alors, pour clore cet amour, elle décide de s’offrir Une nuit particulière.
En demandant une cigarette, elle rencontre Simeone, qui sort d’un groupe de parole. Ils échangent quelques mots, faits de banalité et de mots polis. Puis, Aurore scelle cette rencontre en lui demandant de l’emmener à travers Paris, à l’hôtel, au restaurant…
D’abord Aurore raconte leur rencontre et leurs échanges. Puis, Simeone décline cette lente progression où deux solitudes cherchent à se protéger, à s’épauler et même à se guérir en échangeant leur désir et leur espoir.
J’ai eu beaucoup de difficultés avec la partie d’Aurore. Les dialogues m’ont paru fades et plats. Mais, celle de Simeone m’a cueillie par ses émotions fortes, révélées par un texte d’une grande poésie et d’une grande sensualité.
Avec ce nouveau roman, Une nuit particulière, Grégoire Delacourt réaffirme l’importance du désir et de l’amour comme pulsion de vie, dans un Paris qui est la ville de tous les possibles, pour échapper à l’enfer, ou du moins pour l’oublier, juste un temps…
Remerciements
à @editionsgrasset et @NetGalleyFrance pour#Une nuit particulière de
Pour aller plus loin
Grégoire Delacourt – L’enfant réparé
Un jour viendra couleur orange – Grégoire Delacourt
Puis quelques extraits
(…) je crois que c’est dans cette chambre, face à son apparent dénuement m, que je suis tombé amoureux d’elle. J’entends par là avoir été bouleversé par elle, au sens de mis en complet désordre.
On n’est jamais soi, on est toujours ce que l’autre s’est inventé.
(…) même si je pressentais qu’on ne retient jamais l’autre, on retarde juste sa chute en espérant qu’il y ait dans ce répit la lumière d’un port.
Je suis le fils d’une femme morte d’amour.
J’avais jusqu’ici passé ma vie à essayer de sauver des gens, mais pour certains peut-être, ne pas les sauver était justement la seule façon de les sauver.
Ici en bref



Du côté des critiques
France 3 –
Du côté des blogs
Sin City –
Questions pratiques
Grégoire Delacourt – Une nuit particulière
Éditeur : Grasset
Twitter : @editionsgrasset Instagram : @editionsgrasset
Parution : 1er mars 2023
EAN : 9782246834311
Lecture : Mars 2023
J’ai vu passer ce roman sur les blogs. Le nom de cet auteur me dis quelque chose mais je ne l’ai encore jamais lu. Merci pour ce beau retour Matatoune ! 🙂
Moi je le suis un peu régulièrement ! J’avais bcp aimé L’enfant réparé qui était un récit très personnel
Bonsoir. J’ai aimé certains de ses romans pas tous et celui-ci ne me tente pas. Bonne soirée
Je comprends . Bon lundi
Ce sujet ne m’attire pas spécialement mais merci. Bon début de weekend bisous
Merci à toi. Bon week-end 🙂
J’avais bien aimé Un jour viendra couleur d’orange, mais ton bémol me fait hésiter à lire ce dernier ouvrage de l’auteur.
Si tu en as envie, lis le ..Toujours suivre son intuition 🙂
Je n’ai lu que L’enfant réparé de lui et j’ai détesté, donc je ne lirai pas celui-ci dont le sujet me semble peu intéressant. Bon week end
Oui, celui-ci ne te plaira pas, alors . Bon week-end 🙂
j’aime beaucoup cet auteur qui sait me toucher intimement. Je le lirais. merci du conseil
Alors, j’aurais plasir à découvrir ton avis 🙂
Tu écris : “J’ai eu beaucoup de difficultés avec la partie d’Aurore. Les dialogues m’ont paru fades et plats. Mais, celle de Simeone m’a cueillie par ses émotions fortes, révélées par un texte d’une grande poésie et d’une grande sensualité.” – je n’ai pas lu celui-ci, mais c’est, pour moi, une constante, cette inégalité, cette “capacité” de G.D. d’appareiller le sublime et sensuel avec des passages d’une grande platitude. Ton texte ne m’incite pas d’y revenir à cet auteur.
J’ai repensé à mon ressenti après Un jour… Je n’avais pas ressenti à ce point, ici, dans Une nuit particulière, ce décalage. Mais, c’est vrai que les dialogues d’Aurore sont assez pauvres. Mais, dès que j’ai abordé la partie Siméon j’ai reconnu son écriture sublime. A-t-il eu des difficultés à “s’éprouver” dans cette personnalité féminine. En tout cas, Simeon est criant de vérité dans son expérience ultime du désir 🙂
En ce qui concerne L’enfant réparé, le texte était terriblement intime, qu’il était extrêmement fort.
C’est un écrivain qui a beaucoup de succès… Je ne l’ai jamais lu. Là, votre chronique ne semble pas tout à fait enthousiaste…
Oui, ce petit bémol m’a empéché au début de ce roman de m’y plonger avec déléctation pleine et entière !