Hôtel de la Marine
Pendant presque soixante ans, Calouste Gulbenkian a sillonné le monde aidé par des intermédiaires nombreux pour chercher l’objet rare. Dans le cadre de la saison France-Portugal de l’Institut français, l’hôtel de la Marine, en partenariat avec son Musée au Portugal, présente cet été de belles pièces de sa collections personnelles qui allie sa passion pour l’art Islamique et celle pour les beaux objets de René Lalique.
“Vous connaissez mes goûts, je veux la plus grande qualité et les exemplaires les plus décoratifs et les plus raffinés.”
Qui est-ce ?
Calouste Gulbenkian est un milliardaire britannique, ayant fait fortune dans le pétrole. Sa collection compte 6 600 pièces. Seules un millier de pièces sont exposées dans son musée de Lisbonne.

Né dans un des quartiers d’Istanbul en 1869, et après des études à Marseille puis à Londres, Calouste Gulbenkian se spécialise dans les hydrocarbures. Il partage sa vie entre Londres et son appartement du quai d’Orsay à Paris.
Rapidement après 1900, il est chargé pour la Royal Dutch Shell de gérer les approvisionnements pour la France. Il obtient en travaillant pour une société turque de Pétrole, 5% de leurs ventes. C’est son surnom Mr Five per Cent.
Sa collection, Calouste Gulbenkian la commence à vingt-sept ans par des pièces de monnaie grecque.
Son admiration pour Lalique

Maître verrier (1876- 1945), René Lalique associe plusieurs matières pour créer ses bijoux qui rapidement sont remarqués des entreprises du luxe. Représentant de l’art nouveau au même titre qu’un Émile Gallé, celui-ci le surnomme l’inventeur du bijou moderne.

Sarah Bernard comme Calouste Gulbenkian remarque le talent de Lalique qui se fait notablement remarquer à l’exposition universelle 1900. Après, René Lalique se spécialise aussi dans les flacons de parfum en s’associant avec l’entreprise François Coty.

René Lalique s’inspire beaucoup de la nature, la flore bien sûr, mais aussi la faune ainsi que les représentations de la femme. Calouste Gulbenkian devient son mécène. Entre 1899 et 1927, il lui achète plus de deux cents œuvres.
Très exigeant, ne supportant aucun défaut, Calouste Gulbenkian a su aussi s’entourer des plus grands pour constituer sa collection qu’il ne montrait qu’à de rares privilégiés. Ses pièces, il les appelait ses “filles”. Il rassemble sa collection dans son palais de l’avenue Iéna à Paris en 1922.

Néanmoins de plus en plus obsédé par l’inquiétude puisse être dispersé à sa mort, son souhait d’ouvrir un musée en france est repoussé en raison de la seconde guerre mondiale. Des tentatives sont faites à Londres et même à Washington. La Fondation choisit le Portugal où Calouste Gulbenkian a séjourné pendant le gouvernement de Vichy.
Sa fascination pour l’art islamique
Au cours de ses voyages, nombreux, Calouste Gulbenkian constitue une riche collection de textiles, céramiques, manuscrits enluminés et reliures.
A l’hôtel de la Marine
Une pièce constitue l’exposition à l’hôtel de la Marine. Un bel écrin pour de magnifiques objets. Il manque peut-être des explications pour comprendre un peu plus ce collectionneur que l’on découvre complétement. Mais, les objets suffisent aussi au plaisir du visiteur.
Pour aller plus loin
Musée Gulbenkian – Lisbonne
Une fondation a crée son musée après sa mort.
Twitter : @FCGulbenkian Instagram : @fcgulbenkian
40 rue du Hochberg, Wingen-sur-Moder
Twitter : @Musee_Lalique Instagram : @museelalique
Sources
Questions pratiques
Gulbenkian par lui-même
Dans l’intimité d’un collectionneur
#ExpoGulbenkian
Hôtel de la Marine – Paris
Twitter : @hoteldelamarine Instagram : @hoteldelamarine
Directeur : Hervé Hubert
2 Pl. de la Concorde
75001 Paris
Bonjour Matatoune. C’est une très belle collection, surtout les Lalique. Bonne journée
Oui des objets d’une grande beauté
Waouh ! Quelle belle découverte ! Et il avait très bon goût… j’adore Lalique aussi. Je pense qu’il n’y a pas assez de mécène comme lui, de par le monde, pour sauver toutes ces oeuvres d’art !
Oui de très belles pièces 🙂
Dans mon adolescence j ‘a! eu la chance d’admirer ces oeuvres lorsqu’elles étaient exposées dans son hotel particulier sis 51 avenue d’Iéna à Paris.Ma marraine était à l’époque l’économie de cet immeuble .
Ah, oui quand-même ! Cela devait être des merveilles à touche touche .. Quelle chance 🙂
Très beau! J’aime surtout Lalique !
Oui assez impressionnant à la fois de légèreté allié avec autant de matières !
Ces objets sont superbes. Bonne journée
Oui, une très belle collection. Et encore, juste une toute partie ici 🙂 Bonne soirée