Sparte, dans le Péloponnèse sud, est célèbre dans le monde entier. Mais, du rayonnement de Sparte-antique, il ne reste presque rien. Par contre, la plaine où est implantée cette ville témoigne d’un point d’histoire important dans le Péloponnèse sud, la présence médiévale des croisés puis des byzantins.
Au VIè s. avant J.C, la cité-état la plus importante est Sparte. Son armée est puissante et très entrainée au même titre que les cités-états de Thèbes et Athènes. Outre son armée, c’est aussi l’exemple d’un modèle social qui a pris le nom de “démocratie” en maintenant la majeure partie de la population en dehors de la vie politique mais en soumettant tout le monde, y compris les deux rois, à l’obéissance à la même loi.
Sur la route de Jérusalem, les francs décidaient de faire une escale qu’ils trouvent ma foi très agréable puisqu’ils s’implanteront pour de nombreuses années : La famille Villehardouin à Méthoni par exemple. Ils remonteront cette région et y implanteront de temps en temps des forteresses. Celles de Mystras est quand même impressionnante : Imaginez une plaine! Dans cette plaine, une colline et une ruine qui suit fidèlement le contour du sommet.

Autant dire que la visite de la forteresse se mérite mais de là haut, on se prend à rêver sur l’invincibilité du lieu. En effet, pour être surpris par une attaque, il fallait s’être endormi longtemps sur son chemin de ronde! Car, quelle vue !
De la forteresse en ruine, on appréhende bien la ville byzantine que fut Mystras après la période moyenâgeuse.
Mystras, la « merveille de la Morée », s’est développée à flanc de colline à partir de la forteresse édifiée en 1249 par le Prince d’Achaïe, Guillaume II de Villehardouin, au sommet d’une colline de 620 mètres surplombant Sparte. En 1262, les Francs abandonnèrent le château aux Byzantins. Ce fut alors le centre de la puissance byzantine dans le sud de la Grèce, étant dans un premier temps la résidence du gouverneur militaire, puis à partir de 1348, le siège du Despotat de la Morée. En 1460, Mystras fut prise par les Turcs qui l’occupèrent un temps avant les Vénitiens. À partir de 1834, les habitants commencèrent à abandonner progressivement le site au profit de la ville moderne de Sparte ne laissant du lieu que des ruines médiévales à la beauté époustouflante au cœur d’un magnifique paysage.













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