Steven Spielberg confie dans The Fabelmans sa passion pour le cinéma. Le spectateur entre dans l’intimité de cette famille des années 50/60 d’abord sur la côte Est, puis en Arizonna pour finir en Californie. C’est aussi l’occasion de rendre hommage à sa mère, Leah Adler, qui lui a ouvert le monde de l’Art.
Le film débute devant un cinéma où le père, Burt Fabelman (Paul Dano, excellent !) et la mère, Mitzi Fabelman (magnifique Michelle Williams) essaye de convaincre leur fils de 7/8 ans de bien vouloir entrer dans le cinéma pour voir le film “Le plus grand chapiteau du monde”.
Les parents le regrettent un peu lorsqu’ils découvrent la scène du train du cirque heurtant une voiture. Scène qui hantera le petit Steven, jusqu’au moment où sa mère lui offrira sa première caméra, sans rien en dire au père, pour comprendre et dépasser sa peur.
À partir de ce moment, la famille permet à Steven de faire ses premières armes de réalisateur en filmant spontanément ou pas les situations quotidiennes ou extraordinaires.
De ses souvenirs d’enfance, Steven Spielberg propose un film tout en nuance, tendre et émouvant à la fois. Mitzi incarne une femme qui essaye de sortir du carcan dans lequel son rôle de mère l’enferme. Le père est un génie de l’informatique, ému aux larmes par le talent de sa femme.
La fantasque mère heurte le scientifique paternel et l’adolescent (Gabriel Labelle) opte vers le féminin, comprenant au fil des situations, que l’art sera son combat.
The Fabelmans pourrait s’appeler aussi la fabrique d’un cinéaste car même si Steven Spiefberg a romancé son histoire, il y révèle sa naissance en tant qu’artiste. Et, c’est très émouvant !
Ne nous privons pas d’aller voir ce film très intime du réalisateur des Dents de la Mer, de E. T, des Indiana Jones, de La liste de Schindler et tant d’autres !
Petits secrets
Le film n’a pas du tout été un succès aux Etats-Unis, accueilli fraîchement par la critique et le public. Son précédent, West Side Story, avait aussi été peu apprécié.
La pandémie a accéléré son projet. Sa mère est décédée quatre ans plus tôt et son père en 2020. Avec Le Covid, Steven Spielberg s’est de nouveau interrogé pour savoir ce qu’il voulait laisser à la postérité. Le film sur la naissance de sa passion s’est imposé.
Pour la quatrième fois, Steven Spielberg collabore avec Tony Kuschner ( Munich, Lincoln et West Side Story).
“Je n’aurais pas été capable de coécrire ce film sans quelqu’un que j’aime, admire et respecte autant que Tony Kushner. La seule chose qui comptait, c’était que je puisse me livrer à quelqu’un, que je puisse tout déballer, pour ainsi dire, sans jamais ressentir de gêne ou de honte”.
Du côté des critiques
Le Télégramme
Sources
Questions pratiques
The Fabelmans
Réalisateur : Steven Spielberg
Pays : USA
Durée : 2 h 31
Sortie nationale : 25 février 2023
Distributeur : Universal Pictures
Un film magnifique, une célébration de la magie du cinéma avant l’invasion des fond vert des Marvels…
Oui un hommage d’un amoureux du cinéma très réussi ! 🙏
Spielberg, Scorcese, Coppola, Lucas, ils ont tout inventé. Tout ce que l’on voit dans les films d’aujourd’hui n’est qu’une adaptation des inventions formidables de ces réalisateurs magiciens. 🙏🙂
Oui, rien à ajouter ! 😀
Bonjour Matatoune. Je vais rarement voir les films de Spielberg mais celui ci a l’air particulier et j’aimerais bien le voir.
Il explique sa vocation pour le cinéma ! Un bien agréable moment de cinéma !
Bonjour Matatoune. J’aimerais bien voir ce film sur la naissance de sa vocation. Bonne journée
Oui, il te plaira certainement ! Bon week-end 🙂
Tu me donnes envie d’aller voir ce film. Bonne journée
Un très bon divertissement ! Y aller les yeux fermés 🙂 Bon week-end !