@vagabondageautourdesoi

LA COVID-19, LA SUITE 8

Après le confinement et le déconfinement, une autre période commence. Un temps pour écrire une histoire ou un poème sur l’actualité de la pandémie ou voir et revoir .

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Quelle communication sur la Covid-19 ?

@vagabondageautourdesoi

Au moment où un nouveau Conseil de Défense se réunit au Palais de l’Élysée plus ou moins obligé de décliner d’autres mesures suite à l’augmentation du nombre de contaminations dans l’hexagone  fleurit de plus en plus d’articles dans la presse dite sérieuse pour expliquer la difficulté pour les français, et certainement les autres, à entendre et appliquer une communication basée sur la rationalité.

Grâce à l’avancée des neurosciences, des éminents chercheurs ont décrits la façon dont notre cerveau appréhende une situation nouvelle. Deux types de réflexions peuvent avoir lieu: S1 dite de pensée automatique et S2 dite de pensée rationnelle.

S2 a beau être la référence de notre mode de pensée, 80 % de nos actions et réactions proviennent du Système 1.

A propos de la Covid-19, le gouvernement a mis en place une communication sur le S2.

A votre avis, comment avons nous réagi lorsque le déconditionnement est arrivé ?

Plusieurs biais cognitifs sont à l’œuvre :

1/ Le biais dit « de cadrage » qui fait que la première information reçue est celle qui sera retenue. Exemple : Pendant le confinement, le gouvernement a communiqué en premier le nombre de morts. Cette façon, négative, ce cadrage de présenter la situation, a probablement accru au démarrage l’angoisse de la population et favorisé l’utilisation de S1.

2/ Le biais dit « d’ancrage » qui donne plus de crédit à l’information reçue d’un tiers connu et apprécié que d’un inconnu. On préfère l’avis du copain qui …plutôt qu’une information réfléchie et rationnelle.

3/ Le  biais, dit « de représentativité ». Les scènes vues de personnes se précipitant pour acheter du papier toilette en sont un exemple. Ce biais se traduit par la tendance à se référer à des modèles anciens jugés similaires ou à des modèles gravés dans la mémoire collective, tels que les pénuries de guerre.

4/ Le biais « de la norme sociale »Voir les autres se promener ou continuer à se rassembler pour discuter, car c’est leur norme sociale, va alors entrer en conflit avec les injonctions publiques.

Alors quelle communication pour une crise qui va durer et qui nécessite la vigilance de tous pendant de nombreux jours ?

Celle qui s’adressera autant à S1 et à S2 est à créer….

Source : https://theconversation.com/

Et, pour sourire

@vagabondageautourdesoi

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7 commentaires

  1. Je suis pour la clarté, la simplicité, la franchise. J’ai l’impression d’avoir été menée en bateau : les masques ne servent à rien au lieu de dire qu’il n’y en avait pas par exemple. Un comptage des morts tous les jours très anxiogène. Des informations floues et allant dans tous les sens. Des témoignages de personnes touchées comme tu le dis ferait plus de bien et une localisation précise. Autour de moi beaucoup sont persuadés que l’on ne frisque rien car il n’y a jamais eu de cas. Bonne journée

    • Oui la communication sur les masques a été désastreuses. Je comprends cette défiance. On ne sait plus ! Et, c’est vrai que tant qu’on n’a pas été touché, on a l’impression que cela ne nous touchera pas ! C’est le syndrome Hightlander ! Enfin, c’est à suivre car ce n’est pas fini ! Alors, bonne soirée

  2. S1….S2….
    Pourrais tu envoyer ton message aux politiques ? Ils n’ont rien compris au Covid-19. 🤔🤨🤭
    Portons des masques.. 😷
    Ne pas oublier de les jeter dans une poubelle, geste simple et évident.
    Merci Mata pour ce partage très intéressant.
    Bon dimanche, Bises..

  3. Ce qui m’étonne le plus, c’est que je lis beaucoup de réactions outrées mais dans la pratique, je vois beaucoup de relâchement. Il y a comme une fracture entre discours et actions. De mon côté, comme beaucoup, j’ai horreur de porter un masque mais il le faut ! Aussi, ne pas trop bouger de chez moi permet de maintenir l’équilibre car chez moi, pas besoin de masque 😏

    • La communication actuelle se fait beaucoup du haut vers le bas et souvent par des experts, des ” sachants” …on a peu de récits d’expériences, de personnes au quotidien qui viennent parler de leur vécu lorsque la maladie les atteints, la culpabilité d’avoir, pour les jeunes , transmis le virus à ses parents, le chômage qui touche les plus jeunes, etc … Oui le masque semble bien le seul moyen avec l’hygiène de bien se protéger en protégeant les autres. 😉

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