Cité – jardin

Modèle développé entre les deux guerres et après, la cité-jardin fut un moyen architectural d’habiter la ville différemment en conciliant de saines conditions de vie en restant proche de la nature.
Présentation
À la fin du XIXè siècle, dans un contexte de révolution industrielle et d’expansion incontrôlée des villes comme Londres, l’autodidacte anglais Ebenezer Howard (1850-1928). Celui-ci cherche à concevoir un modèle urbanistique combinant les avantages de la ville avec ceux de la campagne.
« Une cité-jardin est une ville conçue en vue d’assurer à la population de saines conditions de vie et de travail ; les dimensions doivent être juste suffisantes pour permettre le plein développement de la vie sociale ; entourée d’une ceinture rurale, le sol étant dans sa totalité propriété publique ou administré par fidéicommis pour le compte de la communauté. »Définition d’Ebenezer Howard,
A partie de 1903, l’idée de Howard devient réalité avec le concours de Letchworth, à 50 km de Londres. Raymond Unwin et Barry Parker conçoivent une cité-jardin. D’ailleurs, Howard y habite lui-même l’année suivante.
En France

En France, c’est le Musée social qui communique sur cette idée nouvelle. En effet, c’est une fondation privée réunissant réformateurs et libéraux. Le Musée s’intéresse à tout ce qui concerne « l’économie sociale » en particulier. Ainsi, des personnalités se réunissent comme Jules Siegfried, Léon Say, Emile Cheysson, Henri Sellier…
Ici, les cités-jardins ne correspondent pas exactement au modèle imaginé par Howard. Ainsi, la cité-jardin se caractérise essentiellement par un ensemble de logements sociaux (individuels ou collectifs, locatifs ou en accession à la propriété). De plus, ils sont destinés à une population modeste avec des aménagements paysagers et des jardins autour de l’habitat.
Développement
Ainsi, cette architecture est construite entre les deux guerres en proche ceinture parisienne. Et, ils sont de nouveaux modes d’habitat qui tentent de concilier le bâti et le végétal, le rural et l’urbain. Henri Sellier (1883-1943), qui fut notamment maire de Suresnes, en a été le pionnier en France, par exemple.

A l’inverse de la cité ouvrière, qui tentait d’organiser une main-d’œuvre efficace autour des impératifs de production, la cité-jardin fait de l’habitant l’élément structurel. En conséquence, au total, quelques 22 000 logements furent construits en Ile-de-France. Trop peu, à l’échelle de la révolution démographique de l’époque.

Ici, un reportage dans l’émission Silence ça pousse (France 5, Septembre 2014) avec l’intervention de Ginette Baty-Tornikian. Elle est spécialiste de l’histoire sociale et culturelle de l’architecture et de l’urbanisme. De plus, elle est membre de l’Association régionale des cités-jardins d’Ile-de-France.
C’est une belle idée qui mériterait d’être plus souvent développée.
Il existe des quartiers verts qui se développent de plus en plus !
Dommage qu’il n’aient pas privilégié cela partout! Bisous
Oui, mais actuellement il y a des expériences qui devraient adapter mieux les nouveaux ensemble Bonne soirée
Cette architecture me fait penser à celle que l’on trouve souvent en Espagne : petits immeubles de briques rouges.
Ah, je vais aller voir si le concept a été adapté à l’Espagne
Très intéressant sujet ! Ce serait bien de l’appliquer, car dans beaucoup de villes, grandes et petites, il y a beaucoup trop de béton et pas assez de zones vertes… bonne journée 🌞
Oui, il ya des recherches en urbanisme pour répondre à cette demande actuellement Bonne soirée
Je te recommande la promenade dans les tes jardins de Château Malabry
en partant du parc de Sceaux vers Meudon 16 km
Voilà une idée de balade à découvrir ! Merci bcp