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“La lecture nous offre un endroit où aller lorsque nous devons rester où nous sommes” – Citation de Mason Cooley
Auteurs commençant par L, catégorie littérature contemporaine
Pierre Lemaitre – Le silence et la Colère
Un mois et demi de l’année 1952 en moins de cinq cent soixante-dix-neuf pages, Pierre Lemaitre publie le quatrième volume de sa saga, sorte de Rougon-Marquart des temps modernes, Le silence et la colère après Le grand monde.
La famille Pelletier est toujours présente, même si l’ensemble du roman se situe beaucoup plus en France. Quatre ans après le décès du plus jeune des fils Pelletier, Etienne, en Indochine, le roman s’ouvre sur Geneviève, la garce, et Jean, son Bouboule de mari, fils aîné des Pelletier avec leur fille, Colette, trois ans et bientôt un autre, en gestation.
Jean a l’idée d’ouvrir un magasin de vêtements qu’on n’appelle pas encore discount. François est entré dans une rédaction qui ressemble beaucoup à France Soir. Hélène, la plus jeune, belle comme un cœur, essaye de suivre son petit chemin de femme libre. Alors, la vie va son cours pendant plus de huit semaines. Seulement, c’est Pierre Lemaitre qui tient la barre !
Alors, l’Inspecteur Palmari, inspiré du nom de l’indicateur dans La patience de Maigret, rappelle les petits collabos qui sévissaient dix ans plus tôt. Mais, comme jamais tout est tout noir et tout blanc chez cet écrivain, le docteur Marelle, autre personnage de Simenon, nous étonnera quelque peu !Roman social
Aviez-vous entendu parler de la Protection des mineurs et de la natalité ? Moi, absolument pas ! Et, en nous immergeant dans le monde d’avant la loi Veil, le récit de certaines femmes de l’histoire nous invite à mesurer l’inquiétude sinon l’angoisse à la découverte d’un retard de leurs menstrues. Et, c’est le silence qui s’abat sur les femmes qui doivent, seules, faire face au non-désir d’enfant ! La suite ici
Marie-Hélène Lafon – Les sources
Les sources pour Marie-Hélène Lafon, ce sont les ancrages, ces lieux qui ont fondé notre histoire, notre passé, en bref, ce que nous sommes, profondément, intensément.
Dans son nouveau roman, il y en a trois lieux, bien identifié dans le Puy-de-Dôme : Soulages et sa grande ferme où ça s’active depuis des années, Fridière, le lieu de l’enfance où une jeune fille était princesse en son royaume et il y a dans la vallée de Santoire, au pays du haut, un autre lieu habitait pendant cinq ans par une famille. Trois lieux pour décrire l’enfermement, la place à tenir, la violence, le silence mais les corps parlent !
Isabelle, la fille effacée à l’intérieur, rayonnante à l’extérieur, Claire et Gilles, le seul garçon, encore lové contre sa mère ont bien connu ces trois lieux, source de leur ancrage.
Autour de ces trois endroits, trois dates : un week-end de juin 1967, puis, un dimanche de mai 1974 et la dernière, un jeudi d’octobre 2021. Suivant la règle des trois, il y a aussi trois narrateurs. La mère, puis le père et enfin Claire, la fille. Trois récits qui éclairent le vécu du monde agricole de l’après-guerre. La suite ici
Asa Larsson – Les crimes de nos pères – Prix du meilleur polar suédois 2022
Sixième volet, et dernier à paraître, des aventures de Rebecca Martinsson, Procureure à la chambre, que Asa Larson a choisi avec Les crimes de nos pères de placer au cœur de l’histoire familiale de son flic de polar.
Ragnhild, à la retraite depuis quelques mois, n’a rien qui la retient à la vie et décide d’en finir en maquillant son suicide en accident. Pourtant, un coup de téléphone va bouleverser complétement ses plans.
On l’informe que son frère, qu’elle n’a pas revu depuis des lustres, n’a plus donné signe de vie depuis plusieurs jours. Elle décide de surseoir à son projet pour se rendre à son domicile au cœur d’une île perdue. Dans cette maison, elle découvre son frère Henry Pekkari mort. Mais, par un concours de hasard, elle trouve aussi un cadavre dans le congélateur placé là depuis de très nombreuses années. La suite ici
Maria Larrea – Les gens de Bilbao naissent où ils veulent
Réalisatrice et scénariste, Maria Larrea propose dans Les gens de Bilbao naissent où ils veulent son premier roman où elle raconte la fierté du Pays Basque, l’abandon, les traumatismes et la filiation comme une urgence.
Deux abandons commencent ce roman, celle de Victoria et celle de Julien. Les deux vont se retrouver pour fonder à leur tour une famille dans cette France d’après guerre, à l’allure normale surtout lors des retours à Bilbao, mais malgré tout bancale, très accidentée où la peur et la violence sont tapies prêtes à humilier, cogner et rabaisser.
Malgré tout, la narratrice grandit, même si elle est submergée par sa colère et la révolte. Elle réussit à entrer à la FEMIS pour raconter l’Histoire et les histoires.
Seulement, c’est une vision d’une divination qui va détruire ce château de carte et permettre à la narratrice de partir sur ses origines véritables.
C’est avec un souffle de vie hurlant la reconnaissance et l’explication, que Maria Larrea livre cette autobiographie au rythme soutenu, aux mots cinglants du ton de l’urgence. Les secrets sur sa naissance seront levés, en rapport avec l’histoire sombre d’une Espagne qui n’a toujours pas fait son devoir de transparence sur des événements qui étouffent nombre de ses ressortissants.La suite ici
Simon Liberati – Performance
Performance était un film où le beau Mick Jagger interprétait son propre rôle, un chanteur star, Simon Liberati en a fait un roman où son narrateur, vieil écrivain poussif après un AVC, enfreint encore, et peut-être, pour la dernière fois, les règles de la bienpensance établie.
Car, malgré ses soixante-et-onze ans, le narrateur semble faire un doigt d’honneur, presque ultime, en entretenant une liaison amoureuse avec sa belle-fille de moins de vingt-cinq ans ! Seulement voilà ses neurones étant un peu en bernes, il n’a pas écrit depuis trop longtemps. Et quand on n’a plus la jeunesse pour entretenir l’amour, il faut au moins l’argent.
Heureusement deux jeunes producteurs, très dans la norme, lui proposent d’écrire un scénario sur l’épisode de l’arrestation de Keith Richards et Mick Jagger en 1967 ainsi que la mort de Brian Jones retrouvé dans une piscine en 1969. Peut-être qu’ils finiront par le prendre aussi comme assistant artistique, du moins il l’espère ? Car, il en connait un rayon le papy sur ce groupe mythique : des anecdotes, de nombreuse petites révélations sur la période puisqu’il a bien connu Marianne Faithfull, la petite amie de Mick. La suite ici
Pierre Lemaitre – Le grand monde
Le feuilleton captivant de cette rentrée littéraire est présenté par Pierre Lemaitre avec Le grand monde mêlant fresque sociale, historique et politique lors de l’après seconde guerre mondiale. Les tickets de rationnement étaient encore d’actualités. Il faut attendre deux ans pour avoir une voiture. Les logements quand on avait la chance d’en avoir un n’avaient pas de confort. La France s’embourbait déjà en Indochine…
La famille Pelletier habite à Beyrouth, précisément Avenue des Français, proche de l’entreprise de savonnerie où les deux parents travaillent sans relâche depuis plus de trente ans. D’ailleurs, les bénéfices sont là puisque les manufactures de Tripoli et d’Alep ont été rachetées.
Louis et Angèle forment un couple souvent attentif l’un vers l’autre, même si Angèle est un condensé d’idées reçues, tributaire de sa vision très économique du monde par manque de curiosité et d’ouverture. Quatre enfants presque tous adultes forment leur famille. Et de mars 48 à novembre 48, Pierre Lemaitre nous fait pénétrer dans leur intimité. La suite ici
Hélène Lenoir – Sous le voile
Avec Sous le voile, Hélène Lenoir présente le portrait d’une jeune femme qui choisit la vie religieuse au début de la seconde guerre mondiale, puis s’en affranchit pour reconquérir sa liberté et son propre arbitre. Au début du roman, l’écrivaine confie avoir retrouvé le carnet de novice de sa mère qui avait gardé tout au long de sa vie le silence sur son engagement.
Originaire de Mortagne dans le Perche, Odile de Lalande était promis au baron du coin pour perpétrer une lignée d’aristocrates. Après ses deux bachots et le début d’une licence pour devenir professeure, elle désire fuir les hommes et suivre l’envie qui la taraude depuis l’adolescence.
Alors, elle devient Sœur Jeanne Marie de Sion, malgré les réserves de sa famille. Car, elle a découvert cette congrégation au pensionnat mais aussi avec l’exemple de sa tante, elle-même religieuse. La jeune fille affirme ainsi sa détermination à vouer sa vie à la prière. Jeanne fait son noviciat à Marseille, transféré de Paris en raison de la guerre. La suite ici
Édouard Louis – Changer : méthode
A presque trente ans, Édouard Louis en a peut-être fini avec cette rage de changer, de quitter, de fuir qui l’obsède dès qu’il a pris conscience de sa différence et qu’elle la rejette
Le récit autobiographique, Changer : méthode, témoigne de blessures qui forcent l’enfant puis le jeune adulte à refuser son statut social et le détermine à tout tenter pour le quitter et pour s’en construire littéralement un autre en imitant les caractéristiques de chaque classe sociale qu’il a fréquentée. Puis, enfin, arrivée dans les palaces cinq étoiles, avec des voyages dans le monde entier, Édouard Louis comprend combien son ambition est vaine puisqu’il n’est que ce qu’il est !
Car dans Changer : méthode, Édouard Louis explique toute la honte qu’il a ressenti vis à vis de son milieu social. Mais cette honte dirigée vers ses parents est en fait celle qu’il ne pouvait diriger vers lui-même sans se perdre complétement. La scène du dentiste, ou d’autres, sont édifiantes de ce corps, malgré tous les maquillages dont on le pare, qui témoigne de ses origines sociales. La suite ici
Justine Lévy-Son fils
Justine Lévy choisit pour raconter Antonin Artaud dans son roman Son fils paru pour la rentrée littéraire 2021 les vingt dernières années de sa vie mais du point de vue de sa mère, beaucoup décriée pour son amour hyper possessif devenu complétement invalidant au fil des ans.
Antonin Artaud (1896-1948) fut un poète, romancier, dessinateur, théoricien de théâtre et même acteur de talent à la carrière bouleversée par des troubles psychiques importants qui l’ont conduit à des hospitalisations successives bouleversant ainsi sa création artistique, pouvant la rendre incompréhensible mais adulée par les surréalistes et les dadaïstes.
Sa mère. Elle l’a élevé. Elle lui a même fourni les drogues pour apaiser son mal de tête et ses douleurs corporelles. Mais voilà, il en est devenu accro. De toutes façons, elle seule sait ce qui convient à son Nanaqui ! Reconnu pour ses écrits qui bouleversent la conception du théâtre, il brûle sa vie. Et après avoir été chercher le mystère des indiens au Mexique et le secret de la canne de Saint Patrick en Irlande, il est enfermé pour troubles à l’ordre publique et violences pour lui-même et envers autrui. La suite ici
Hugo Lindenberg – Un jour ce sera vide – Prix du livre Inter 2021
Paru pour la rentrée littéraire 2020, Un jour ce sera vide, premier roman écrit par Hugo Lindenberg, a obtenu le prix du livre Inter 2021.
Un enfant de dix ans raconte ses vacances à Houlgate avec sa grand-mère à l’accent si prononcé que le yiddish n’est pas oublié. Cette ancre qu’elle incarne n’est pas sans lui inspirer une honte qui rejoint presque les hontes de l’Histoire, celle de son peuple exilé bien sûr, mais aussi la conscience de ne pas être comme les autres. Lire la suite ici
Édouard Louis – Combats et métamorphoses d’une femme
Entrer en littérature avec les mots d’Édouard Louis procure à la fois des émotions mais aussi de l’admiration ! Et, encore plus, lorsqu’il décrit les déterminismes d’une classe dont on ne parle que trop peu. Combats et métamorphoses d’une femme raconte le chemin d’une femme, sa mère, pour sortir des dominations qui l’enchaînent.
A partir d’une photographie de sa mère retrouvée lorsqu’elle avait vingt ans, Édouard Louis part à la reconquête de ses souvenirs pour décrire les soumissions diverses qu’elle a accepté plus tard. Jusqu’aux injures d’un père pourtant presque absent ! A partir de son récit du quotidien, la jeune fille pleine d’espoir de la photographie décline vers la femme dominée, inexistante, avec son mariage pour seul horizon, les maternités obligées et la violence du mari. lire la suite ici
Qui a tué mon père – Édouard Louis
Camille Laurens – Fille
Élisabeth Larbre – Le Veilleur des Songes
Alexandre Lacroix – La naissance d’un père
Lola Lafon – Chavirer
Marie-Hélène Lafon – Histoire d’un fils
Je ne répondrais plus de rien – Linda Lê
On ne peut tenir la mer entre ses mains – Laure Limongi
Erri de Luca – Impossible
Le tour de l’oie – Erri De Luca
La nature exposée – Erri De Luca
La robe blanche – Nathalie Léger
Et, tu n’es pas revenu – Marceline Loridan Ivens
Auteurs commençant par L, catégorie essais
Merel – Clara Lodewick
Pour son premier roman graphique, Clara Lodewick présente l’histoire de Merel, un sujet consacré à la rumeur et au harcèlement dans une campagne en Flandre, dans la Belgique d’aujourd’hui.
Son dessin plante le décor et devient rapidement une ambiance. Ses personnages sont dépeints avec réaliste. La manière de traiter son sujet illustre parfaitement le rejet ordinaire dans une communauté rurale où chacun se connait et s’appréciait.
Merel est une femme d’une quarantaine d’année, bien plantée au sens propre et figuré. Elle est cultivatrice d’oie et publie dans le journal local des articles relatant notamment sa passion sportive, le football.
Merel est attachée à son indépendance. Sans mari et enfant, elle vit au gré de ses envies et du soutien amoureux de son compagnon. Les jours sont heureux dans ce village tranquille.
Seulement, ça dérape ! Parce-que Merel s’est permis une plaisanterie sur un homme du village, elle est rapidement accusée d’avoir des aventures avec tous ! Vont venir la suspicion, le rejet et l’exclusion. La suite ici
Lola Lafon – Quand tu écoutera cette chanson
Pour la collection « Ma nuit au Musée », Lola Lafon a choisit de répondre à l’invitation du Musée d’Anne Franck au bord du canal à Amsterdam et de séjourner une nuit dans l’Annexe où Anne et sa famille ont vécu pendant vingt-six mois, rejoints après par quatre autres personnes. Cette vie entre parenthèses fut arrêtée par l’arrestation de tous les occupants.
Seul Otto, le père et chef de l’entreprise où l’annexe était cachée derrière une bibliothèque, est rentré du camps de concentration. Les feuilles du Journal d’Anne ayant été conservées, il choisit de les publier sous le titre « Le journal d’Anne Franck ».
Difficile de rendre compte de la portée de Quand tu écouteras cette chanson. Au moment où la troisième génération prend conscience de l’intérêt de raconter, à leur manière, les conséquences des crimes contre l’humanité mis en place de façon délibérée par le régime hitlérien encouragé par les gouvernements autochtones, Lola Lafon redonne au Journal d’Anne Franck toute sa portée en rappelant la genèse de son écrit, son traitement après la guerre, les élisions de certaines parties, son exploitation médiatique, etc.
Le portrait d’Anne est connu de tous, illustrant de son visage d’adolescente de treize ans la couverture de son journal dans toutes les éditions. Lola Lafon montre, à partir des heures vécues dans l’ensemble du musée, une jeune adolescente tout en légèreté rêvant de stars et découvrant sa féminité et sa sensualité. La suite ici
Emmanuel Lepage – L’île Vierge – Goulc`han Kervella – Un phare dans les yeux –
A l’occasion d’une farfouille dans une librairie bretonne, je suis tombée presque aimantée devant la beauté de la couverture d’Emmanuel Lepage sur son essai L’île Vierge, soutenu par l’écriture documentée et empathique de Goulc’han Kervella.
Le phare de l’île Vierge est le plus grand du monde. Situé entre Ouessant et Batz, et construit à la fin du XIXè siècle, il devait avoir une portée de 33 mètres au-dessus des plus hautes mers. Mais, à travers l’histoire de sa construction, les détails de son édification et les aventures qu’ont connu ses premiers gardiens, Goulc’chan Kervella nous renseigne sur les spécificités de ces bâtisses de la mer crées selon la volonté de Napoléon.
Les planches d’Emmanuel Lepage contiennent toute la sérénité du tempérament breton, sa ténacité devant les fureurs des éléments et le courage lorsqu’il s’agit à la fois de combattre la solitude mais aussi la promiscuité. Les vingt-et-une œuvres originales ont été exposées en 2021 à l’initiative de la communauté de communes du Pays des Abers. Et l’album rend compte de ce travail réussi. Alternant couleurs ou nuances de noir et blanc, elles nous racontent le passé, la nature et ce métier particulier de gardien. La suite ici
Une histoire populaire de la France – BD-Tome 2 – Des gueules noires au Gilets Jaunes
Ce tome 2 d’Une histoire populaire de la France plonge au cœur des luttes ouvrières du milieu du XIXè siècle jusqu’à notre XXIè siècle et ses Gilets Jaunes. Et c’est savoureux ! Évidemment, les tomes peuvent se lire en ne respectant pas l’ordre chronologique, selon ses envies !
C’est au côté de Gérard Noiriel, lors d’une de ses conférence, que nous commençons notre voyage en pays d’Histoire. Et, comme ce prof a un immense talent, les personnages qu’il évoque sortent du néant pour s’incarner sur la scène. Là, Louise Michel s’invite dans la salle et nous ne quittera pas. Tout le monde, y compris l’historien, la suive dans les rues de Paris où Gilets jaunes et CRS s’affrontent. Même si son message est de se battre avec « nos poings, nos griffes, nos crocs « , un libraire va les accueillir pour leur permettre de souffler. La suite ici
Jean-François Laé – Parole donnée
Revenir sur cette pandémie, alors qu’en fait, rien n’est véritablement terminé, Jean-François Laé a pris le temps dans Parole donnée de s’y replonger. Il s’est de nouveau immergé dans ce temps si particulier de la peur et de l’inquiétude du premier confinement en étudiant comment divers dispositifs ont pallié les manques d’un État à l’arrêt.
A mi-chemin entre l’ethnologie urbaine et la sociologie, Jean-François Laé, professeur à l’université Paris 8, a l’habitude du département de la Seine-Saint-Denis si décrié pour la peur qu’il inspire, les réalités vécues et les fantasmes qu’il véhicule.
Alors, il a choisi d’étudier trois outils mis à disposition pour sa recherche : des compte-rendus d’appels téléphoniques du Conseil général 93 en direction de personnes isolées, âgées ou en danger, des lettres envoyées à la présidence de la République et les courriers d’étudiants demandant des secours au service social de l’université Paris 8. La suite ici
Les devoirs à la maison – Ismaïl Sadky
L’essai Les devoirs à la maison ou Clés pour accompagner sereinement mes apprentissages proposé par un enseignant-formateur Ismaïl Sadky et illustré par Sophie Guillerm est un guide pratique en direction des parents qui souhaitent aider leurs enfants dans la séance de devoirs que l’enseignant ou les enseignants dispensent à leurs élèves.
Difficile de présenter ce guide sans l’analyser du point de vue de l’acte d’apprendre. En effet, Ismaïl Sadky est ou a été un enseignant en lycée professionnel soit un professeur s’adressant à des jeunes de quatorze à vingt ans s’inscrivant dans une filière plus orientée vers la pratique professionnelle. La suite ici
Maxime Le Forestier – Brassens et moi
J’ai découvert Maxime Le Forestier avec son premier album, Mon frère, vers 1975. J’ai eu la chance de voir Brassens à Bobino, lors de son dernier récital, à peu près à la même période. Il faudra attendre la reprise que Maxime Le Forestier propose des chansons de Brassens, vers les années 2000, pour comprendre que ces deux-là étaient proches.
Avec « Brassens et moi » , Maxime Le Forestier raconte leur rencontre, le partage d’une scène puis le premier dîner et les reprises à deux guitares, puis cette amitié très paternelle de Brassens pour son protégé. Lire la suite ici
Eugène Lami – Peintre et décorateur de la famille d’Orléans
Auteurs commençant par L, catégorie romans policiers
Camilla Läckberg-Sans passer par la case départ
Un peu plus de cent pages permettent à Camilla Läckberg de proposer un thriller « Sans passer par la case départ « autour d’un huit clos, un soir de réveillon du nouvel an, moment de fête qui n’efface pas la réalité, au contraire !
Ils sont quatre jeunes, Liv, Max, Martina et Anton. Ils se connaissent depuis tous petits, vont bientôt passer leur bac, sont tout le temps ensemble, n’ont plus de secrets les uns pour les autres ! En principe …
Leurs familles, aisées, réveillonnent dans la maison juste en face. Eux, ils sont dans la maison de Max. Un buffet est prévu, l’alcool est en réserve et chacun a de quoi passer une bonne soirée avec des pilules particulières.
Le plateau du jeu Monopoly est installé ! Il peut vous tenir toute une nuit éveillé sans s’ennuyer. Mais, les règles se corsent. On ne payent rien. Personne ne tient donc la banque. Car, celui qui perd doit choisir entre « action ou vérité ». Et, lorsque l’action devient l’obligation d’aller casser le pare-brise d’un véhicule des parents, ça devient un peu rude ! Côté vérité, pas mieux et même encore plus intrusif ! La suite ici
Donna Leon – En eaux dangereuses
Donna Leon avec sa Venise, sa « laguna », ses « vaporettos » et dans En eaux dangereuses, sa chaleur, sacrée » calore », que le « Commissario » Brunetti va devoir supporter tout au long du roman ! Heureusement, la « Commissario » Griffoni l’accompagne, napolitaine intransigeante venue s’échouer à la « Questura » de la Sérénissime avec sa blondeur et ses yeux bleus.
D’ailleurs, c’est elle qui tiendra la main de ,la encore jeune mais terriblement affectée, Benedetta Toso qui préfère parler à la police plutôt que de faire venir un prêtre lors de ses dernières volontés. Et, voilà que devant ces révélations, Brunetti s’engage et promet de faire tout son possible !
Donna Leon est depuis longtemps préoccupée par l’environnement et dénonce à travers ses polars vénitiens les actions d’une mafia installée qui souvent détourne les aides financières avec la complicité des municipalités. Ici, l’environnement est toujours au cœur de ses préoccupations même si la grande muette a disparu au profit des intérêts individuels. La suite
Miroir de nos peines – Pierre Lemaitre
Couleurs de l’incendie – Pierre Lemaitre
LE PHARE – Jean -Bernard Lemal
Télérama
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