Auteurs commençant par F

« Le verbe lire ne supporte pas l’impératif. Aversion qu’il partage avec quelques autres, le verbe aimer… le verbe rêver… »
Daniel Pennac

Auteurs commençant par F catégorie BD

Femme Vie Liberté

Sous la direction de Marjane Satrapi
vagabondageautourdesoi;com - Marjame Satrapi -
Femme Vie Liberté poursuit deux objectifs. Celui d’essayer d’expliquer la complexité des événements qui se sont passés. Puis, le second est de signifier aux Iraniens que la communauté internationale reste à leurs côtés, même si l’ouverture vers le monde leur est bloquée. Sous la direction de Marjane Satrapi, le roman graphique Femme Vie Liberté, composé de trois parties,rassemble les histoires dessinées d’auteurs et autrices qui, engagés dans ce combat, souhaitent relayer leurs explications, leurs ressentis pour une meilleure appréhension de la situation à l’international. La première partie de Femme Vie Liberté reprend les événements du début de la révolte jusqu’aux exécutions et la cybersurveillance subit actuellement. Dans cette rubrique, “Ils vous regardent”, illustrée par Mana Neyestani, l’emprise du régime décrit l’implacabilité de la répression. La suite ici

Anneli Furmark – Walk me to the cover

vagabondageautourdesoi.com - Anneli Furmark - Walk me to the corner est un roman graphique de Anneli Furmark sur la passion amoureuse à partir de la rencontre de deux femmes, comme on dit pudiquement, d’âge mur.

Élise vit une vie qu’elle ne voudrait pour rien au monde quitter : Les bras puissants de Henrik suffisent à la sécuriser depuis de longues années. Pourtant, lorsque Dagmar, médecin,  téléphone pour la remercier d’avoir publié un article sur le sommeil qui l’a bien divertit, d’un coup, c’est un autre monde qui s’ouvre devant elle.

Elise se surprend à ne penser qu’à Dagmar. Puis, elle attend avec impatience un signe, leur première rencontre, leurs premiers échanges puis leurs premiers émois. La suite ici

Sélection officielle au festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2022

Auteurs commençant par F catégorie littérature

Adèle Fugère – J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort

vagabondageautourdesoi.com - Adèle Fugère - Quel merveilleux conte qu’offre Adèle Fugère pour cette rentrée littéraire !
Imaginez une petite fille qui ne se sent pas bien dans sa tête, mais pas bien du tout, du haut de ses huit ans ? Alors que faire pour la sortir de ses idées qui tournent sans cesse dans sa tête ” hantée par des angoisses et des fantômes d’une réalité insoutenable”.

On ne sait rien de son malaise ! Mais, après avoir invoqué tout le monde, y compris Dieu, un matin, apparaît sur son visage, une moustache à la Jean Rochefort. Rosalie Pierredoux devient alors le comédien en personne.

Heureusement. Rosa-Jean pourra compter à la fois sur son ami Simon, son Papy et aussi (même s’ils sont plus dans l’ombre) ses parents, pour apprendre à la fois à s’ouvrir, à oser dire, à oser montrer qui elle est, sans avoir peur du regard des autres.

Et, comme dans tous les contes, à la fin, Rosa-Jean n’aura plus besoin de moustache pour oser être elle ! Mais, là, il faut lire le roman pour connaître comment ce miracle arrive !

Les amoureux de Jean Rochefort s’amuseront à retrouver des expressions, des traits de caractère du grand comédien. L’avant-propos signale qu’il vivait dans le même village que la famille de Rosalie. Sûr que le si proche Papy a dû en parler ! La suite ici

Carole Fives – Le jour et l’heure

vagabondageautourdesoi.com - Carole Fives - Sereinement, et même dirais-je, simplement, Carole Fives aborde dans Le jour et l’heure la fin de vie choisie à travers le ressenti de cinq personnages. Un mari et ses quatre enfants adultes accompagnent Edith qui a décidé, en toute liberté, de finir sa vie un lundi matin à 9 h en Suisse, précisément, à Bâle.

Au lieu d’être un récit de deuil, Le jour et l’heure de Carole Fives est un récit de vie de ceux qui restent et qui prennent la parole.

D’abord, le voyage à six rappelle les départs en vacances de nombreuses fois vécues par la famille. Puis, le week-end est vécu comme entre parenthèses malgré la maladie d’Edth en toile de fond.

Aucun compte à rebours, aucun rappel dérangeant, juste des instants d’intensité et de complicité pris par chacun. Mais, ce voyage est aussi un voyage intérieur que chaque personnage raconte à son rythme, avec colère ou avec son corps, seulement selon sa manière intime. La suite ici

Dominique Forma – La faute de la traductrice

vagabondageautourdesoi.com - Dominique Forma - Quel conteur merveilleux, ce Dominique Forma ! La faute de la traductrice a été dévorée en quelques heures, des heures de régal livresque pur et de délectation si agréable.

Car, Dominique Forma nous présente une de nos sœurs, un peu notre aînée, plongée dans un univers qui ne l’attend pas et qu’elle n’est pas préparée à affronter.

Le 3 mars 1959, à 22 ans, Solange Tailleraut commence sa carrière professionnelle dans l’entreprise Inter-Ingen, spécialiste en BTP (notamment la construction de ponts) de renommée internationale. Elle y entre comme traductrice trilingue : Francais, allemand et espagnol. Et, son excellence la promet à une belle carrière.

Parallèlement, le premier chapitre s’ouvre sur le décès en Argentine d’un vieux monsieur au passé que l’on découvre bien caché à son entourage.

Solange va devoir affronter toutes les discriminations sexistes de l’époque pour enfin prétendre exercer le travail qu’elle aime tant. Trop naïve dans le domaine privé, elle succombe aux avances du directeur des Opérations extérieures, Stéphane Gratien, un bellâtre qui le sait qui s’avéra un goujat de la pire espèce. La suite ici

Feurat Alani -Je me souviens de Falloujah

vagabondageautourdesoi.com - Feurat Alani - Feurat Alani, journaliste, présente son premier roman Je me souviens de Falloujah qui lui permet avec un style maîtrisé et agréable de rendre compte de l’exil, de l’émigration politique et de la situation en France pour les immigrés. En reprenant l’histoire de son pays d’origine, l’Irak, au travers l’histoire d’un père, le narrateur, son fils, raconte son rapport à ce pays qu’il connaît peu et à ce père, aimé et étrange à la fois.

Il s’appelle Rami, né le 25 janvier 1944 à Falloujah. Il a quitté l’Irak en 1972. Il avait vingt-neuf ans à son arrivée à Paris. À 75 ans, la maladie l’a envahi et avec elle, la mémoire est partie. Un océan venu du passé est englouti d’un coup dans cette chambre 219. Son fils, Euphrate, décide de lui raconter son passé, car Rami a toujours déclaré “je te raconterai plus tard”.

L’originalité de ce roman de Feurat Alani se situe dans la manière que le fils a de raconter son histoire pour mieux appréhender celle de son père. Et, Euphrate trouvera à la fin la réponse à la question qui obsède son père avec ce trou énorme dans ses souvenirs: “Ai-je réussi ma vie ? “.

Le roman de Feurat Alani fait partie de ce mouvement littéraire des enfants qui veulent redonner la parole à ces hommes et ces femmes qui ont tout quitté pour s’inventer autre part. Ces enfants, formés à l’école républicaine, ont vécu l’absence de mots, la mélancolie du regard, l’ailleurs impossible à recréer ici mais présent dans les jours sombres, les corps courbés par le travail acharné et la fatigue incommensurable de vouloir ne jamais échouer. La suite ici

Frappat – Trois femmes disparaissent

vagabondageautourdesoi.com - Hélène Frappat - Critique cinématographique et romancière, Hélène Frappat propose une enquête sur la similitude du destin de trois femmes, de la grand-mère à la petite fille, qui ont été comme effacées de la mémoire cinématographique par la prédation d’un homme.

La scène des Oiseaux est dans toutes les mémoires. Tippi Hedren interprète la scène finale avec beaucoup de réalisme. En effet, Alfred Hitchcock a remplacé les oiseaux mécaniques par des vrais pour affirmer son pouvoir sur son actrice qu’il a façonnée et qui lui résiste !

À partir de ce fait, la détective de Hélène Frappat, sorte de Miss Marple au pays d’Hollywwod, ouvre une enquête. Elle confronte la vie de Tippi Hedren avec celle de sa fille Mélanie Griffith, qui se présente comme une bimbo à la voix enfantine, puis celle de sa petite fille Dakota Johnson, révélée par l’adaptation du livre Cinquante nuances de Grey, dans lequel elle signe un contrat de non-existence avec un mâle prédateur.

Hélène Frappat n’explique rien. Sa détective cherche, énonce les faits, les remet en perspective, décortique les interviews, les interventions et les mémoires de ces femmes et rappelle l’invisibilité dans laquelle elles sont tombées lorsqu’elles ont refusé d’être le jouet de leur prédateur. La suite ici

Patrice Franceschi – S’il n’en reste qu’une

vagabondageautourdesoi.com Patrice Franceschi -S’il n’en reste qu’une de Patrice Franceschi apporte pour cette rentrée littéraire un souffle d’actualité en permettant à sa journaliste de reconstruire l’histoire de deux combattantes kurdes au destin héroïque époustouflant qui plonge le lecteur au cœur de l’essentiel !

Originaire du Québec, Rachel Casanova est journaliste grand-reporter depuis dix ans à Sidney Match. Son boss Jim Billingman lui propose de partir au pays Rojava, nom ancien du pays Kurde pour écrire un reportage sensible sur leurs combattantes. Si elle réussit, il pourrait aussi devenir un livre. Pourquoi pas !

C’est en visitant Kobané avec son guide, Mohamed, que Rachel exprime l’envie de sortir du circuit habituel et de visiter le cimetière kurde. Alors, juste avant de reprendre l’avion du retour, on la dépose pour trente minutes, montre en main, avant de venir la rechercher. Comme une ville fantôme, elle découvre que presque toutes les tombes ont été saccagées. Mais une tombe deux fois plus grande et plus massive attire son attention. Juste à côté dans un cadre de bois, deux visages de femmes sont photographiées côte à côte : Tekochine et Gulistan. La suite ici

Florian Forestier – Basculer

vagabondageautourdesoi.com Florian Forestier -

Premier roman de Florian Forestier pour cette rentrée littéraire 2021, Basculer raconte le cœur du pouvoir qui est au bord du précipice avec des conseillers qui ne peuvent plus y surnager ! La classe politique décrite ici qui gouverne la France est jeune, bardée de diplômes, les yeux rivés sur leurs téléphone, en lien direct avec les réseaux sociaux et tâchent plus ou moins de répondre soit au Président, soit à ses ministres soit aux avis d’une opinion qu’on sent prépondérante dans la gestion du pays.

Daniel Fresse est coincé au fond d’une crevasse et ce temps hors norme lui permet de s’interroger sur sa vie. Est-un accident ? Ou, est-ce un suicide professionnel déguisé ?

Car Daniel avait tout pour faire comme ses parents l’ont rêve. Il est brillant, habitué à réussir ses études, a travaillé sans compter ses heures, à s’oublier derrière les demandes urgentes, qui ne peuvent attendre… Même s’il est complétement effacé, il peut compter sur quelques personnes qui savent parler à l’oreille de ceux qui décident. Influent et omniprésent, il est devenu incontournable pour ses savoirs-faire de haut-fonctionnaire, conseiller du gouvernement. Malgré cela, sa faille est terrible comme « une vache impuissante contre le talon qui le harcèle »  La suite ici

Jacques Ferrandez – Suites algériennes, tome 1 : 1962-2019

Après Carnets d’Orient (1830-1954) et Carnets d’Algérie (1954-1962), Jacques Ferrandez poursuit l’histoire de l’Algérie contemporaine en proposant son premier tome des Suites Algériennes de 1962 à 2019.

Le 1er novembre 2019, Paul-Yanis Alban revient à Alger sur la tombe de sa grand-mère inhumée en 1965 sur sa terre natale. La suite ici

David Fortems – Louis veut partir

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Premier roman paru à la rentrée littéraire 2020, David Fortems propose un écrit très singulier et personnel.

Pascal se retrouve seul, vide, des questions pleins la tête après avoir accompagné son unique fils, Louis, dans sa dernière demeure. Vient le temps des questions obsédantes souvent sans réponse. Alors, Pascal, ouvrier dans une bourgade des Ardennes, reprend ses souvenirs et essaye de les lire avec le prisme du suicide de Louis. La suite ici

Mathilde Forget – De mon plein gré

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Après son premier livre « A la demande d’un tiers » paru en septembre 2019, Mathilde Forget propose « De mon plein gré », un roman court à la première personne sur un traumatisme et l’enquête qui en découle.

Un dimanche matin, la narratrice se présente au commissariat de police pour porter plainte contre une agression subie pendant la nuit. L’haleine encore chargée des effluves du rhum coca qu’elle a trop consommé, elle doit expliquer, se justifier pour prouver l’agression. Car, mis à part l’alcool, il y a d’autres faits qui éveillent la méfiance du Major chargée de l’enquête; Flic bourru, il achoppe sur tant d’autres détails : l’homosexualité de la victime, le fait qu’elle soit partie au bras d’un homme en fin de soirée, etc. La suite ici

Carole Fives – Térébenthine

A la demande d’un tiers – Mathilde Forget

Auteurs commençant par F catégorie polars

Caryl Ferey – Okavango

Premier polar français au cœur d’une réserve africaine, Okavango de Caryl Férey traite de la préservation de la faune sauvage contre des braconniers aux méthodes connectées où la vie humaine n’est rien par rapport à leurs intérêts financiers.

Okavango de Caryl Férey est un roman noir social avec une touche de romanesque qui débute par le meurtre d’un jeune homme retrouvé en plein cœur de la réserve Wild Bunch dirigé par l’énigmatique John Latham. Lui est un Afrikaner au passé de vétéran des guerres en Afrique.
Solanah Betwase, lieutenante Ranger, travaille au quartier général de la KaZa et démarre l’enquête.

La KaZa est une entité regroupant trente-six réserves d’une superficie comme la Suède basée sur 5 pays : Namibie, Angola, Botswana, Zambie et Zimbabwe. Un espace de protection des espèces sauvages naît de l’idée de Nelson Mandela. Solanah est originaire du Botswana.
Seth, son équipier est nubien. Toute leur équipe travaille à la préservation de la diversité de la nature. La suite ici

Sylvain Forge – SARA: Elle  veille sur vous.

vagabondageautourdesoi;com - Sylvain Forge- Sylvain Forge propose son nouveau roman policier sur SARA: Elle veille sur vous, un dispositif de surveillance installée sur la Ville de Nantes par un maire populiste, Guillaume de Villeneuve, qui a fait de la sécurité le cœur de sa campagne d’élection.

Sara ,Search And Report Application, observe les rues mais aussi les habitants du centre de la  ville à raison d’une caméra pour cent vingt habitants.  Heureusement, la reconnaissance faciale n’est pas, encore, autorisée comme en Chine, mais pourtant le maire milite pour en faire un outils performant de sa police municipale.

Seulement, à Nantes, il y a encore certains qui essayent d’inventer une autre forme sociale. Levasseur, professeur d’histoire Géographie d’Université, anime un séminaire sur « Nantes, une histoire de la contestation sociale du XVIIIè à la Zac » . Léo, un activiste, devait y faire un exposé sur les grandes grèves de 1955, ne s’est pas présenté.

C’est le point de départ de cette enquête policière que va diriger Isabelle Mayet de retour de son congé de maternité, pas tout à fait remise du traumatisme d’une séquestration dans l’exercice de son travail de flic. Premier jour aussi du nouveau chef, Olivier Jacquemin, commissaire à l’ancienne au management descendant, qui devrait remettre la police nationale au cœur du travail de protection et de sécurité sur la ville. Arrive aussi Lucas, un adjoint venu des Stups, aux méthodes plutôt solitaires et décomplexées. La suite ici

Nicolas Freeling-L’amour à Amsterdam

vagabondageautourdesoi.com Les Éditions de l’Archipel choisissent de republier la première enquête du commissaire  Van der Valk écrite par Nicolas Freeling en 1962. La série diffusée sur France 3 en 2020 a remis au goût du jour ce commissaire hollandais dont on vante la ressemblance avec Maigret.

La série, j’avoue ne pas m’en souvenir. Néanmoins, Nicolas Freeling a eu un franc succès avec son héros et ses quatorze enquêtes. Alors, c’est l’occasion de se plonger au cœur d’un Amsterdam décrit par un Anglais !

Martin Molenaar, la trentaine, vit une vie plutôt tranquille depuis son installation avec Sophia. Pourtant, un matin, il voit débarquer la police. Une de ses anciennes amantes, Elsa de Charmoy, est retrouvée morte dans son appartement. Plus âgée que lui, leur relation était difficile, comme sous emprise, car Elsa était une personne trouble, complexe et fuyante. La suite ici

Caryl Férey – Lëd

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Finie la chaleur du soleil des tropiques, Caryl Férey implante son nouveau roman policier Lëd (Glacè en russe) dans la ville la plus septentrionale, en Sibérie, cité toujours fermée aujourd’hui.

Ainsi, imaginez mille kilomètres à moins 64 degré avec autour treize mille kilomètres de toundra vierge de toute habitation, plus de quatre cents mille rennes encore complètement sauvages et une amplitude de quatre-vingt dix degré entre l’été et l’hiver!  Et autour de la ville de Norilsk, où se passe Lëd, trente kilomètres  d’une végétation exsangue à cause des pluies acides des mines de nockel. Non, le décor n’est pas encore planté ! Il manque la beauté des aurores boréales, les âmes de l’ancien goulag qui y errent encore et, bien sûr, toujours l’autorisation du FSB pour y venir ou en partir. Norilsk est une ville minière au sol renfermant des pépites presque d’or pour l’oligarchie corrompue russe. La suite ici

Sauve la – Sylvain Forge

Paz – Caryl Férey

Parasite – Sylvain Forge

Plus jamais seul – Caryl Férey

Auteurs commençant par F catégorie essais

Jérémie Fontanieu – L’école de la réconciliation – Un professeur à Drancy

vagabondageautourdesoi.com - Jérémie Fontanieu - Beaucoup de réticences à lire un énième témoignage d’un professeur, Jérémie Fontanieu,  qui affirme avoir trouvé une méthode infaillible pour réduire l’échec scolaire, comme le prétend la bande de cette essai nommé L’école de la réconciliation !

L’effet de loupe des différents reportages des médias avait suffi à m’en éloigner. Seulement, pour sa première rencontre de l’année, ma librairie organisait sa venue. Alors, comme une élève qui veut se la jouer « bonne élève », deux jours avant, je me suis résolue à le lire.

Dés les premières pages, je fut surprise par sa sincérité. En effet, rares sont les enseignants capables d’exposer leurs doutes, leurs échecs sauf en privé !

Mais, comment Jérémie Fontanieu allait tenir les quelques deux cents pages de cet essai en exposant une méthode qui pourrait se résumer par : distance- exigence et ce mot si barbare de notre institution de co-éducation ? Car, ce ne sont pas les enseignants qui partagent l’éducation mais les parents qui acceptent qu’une partie de celle-ci soit assumée par des professeurs, que le système leur impose généralement. La suite ici

Thierry Frémaux – Si nous avions su que nous l’aimions tant nous l’aurions aimé davantagePour Bertrand Tavernier

vagabondageautourdesoi;com - Thierry fremaux -

 Thierry Frémaux propose un hommage à l’immense cinéphile et réalisateur que fut Bertrand Tavernier. Son essai « Si nous avions su que nous l’aimions tant nous l’aurions aimé davantage » livre un portrait fouillé, documenté et élogieux de cet homme qui m’a fait aimé, à distance, le cinéma.

Bertrand Tavernier était un pédagogue passionné, né par et pour le cinéma. Est-ce qu’il y a plus fort comme terme que cinéphile ? Parce-que le cinéma était toute sa vie.

Thierry Frémaux raconte son compagnonnage au côté de Bertrand Tavernier : de la création de l’institut Lumière en 1982 à sa présidence jusqu’à la fin de sa vie en 2021, rue du Premier-Film à Lyon.

Quarante ans d’amitié décrites avec beaucoup de tendresse ! Aucune révélation privée, Bertrand Tavernier ne l’aurait pas supportée ! Plutôt la description d’un homme passionné, acceptant de reconnaître s’être trompé lors d’un avis, cherchant jusqu’à la fin à compléter sa culture, pourtant si phénoménale que personne ne peut le remplacer !

Par trois fois, Bertrand Tavernier était venu parlé de son film du moment dans mon cinéma de banlieue. A chaque fois, le silence qui régnait montrait combien chaque spectateur était honoré de recevoir ses anecdotes, ses confidences sur la manière de monter telle ou telle scène, etc. Aucun de ceux présents regardait sa montre pour s’inquiéter de l’heure qui passait trop vite. Cet homme était d’une simplicité si désarmante avec son imper et son échappe rouge que j’aurais donné beaucoup pour suivre ses Matersclass si elles avaient existé. La suite ici

Paul Sérusier – La quête artistique

vagabondageautourdesoi.com - Paul Sérusier - Dans ce fascicule de la catégorie Art, Paul Sérusier. La quête artistique, Virginie Foutel présente un condensé particulièrement complet de sa biographie accompagnée d’œuvres significatives. Ce peintre dont on découvre l’importance pour l’histoire de l’Art en cette fin du XIXè siècle qui mène vers l’Art moderne.

Paul Sérusier (1864-1927) est un peintre d’origine parisienne. Après plusieurs séjours à Pont-Aven, il s’installe à Chateauneuf-du-Faou sur la route de Huelgoat en Bretagne pour y retrouver l’authenticité de cette ruralité qu’il affectionne mais aussi la simplicité du mode de vie de ses habitants dont il ne cessera de rendre compte.

.Lui, le peintre formé au grec et au latin, est devenu le chef de file des Nabis,(prophète en hébreu), après avoir peint « un petit essai polychrome », sous la dictée de Paul Gauguin, qui prendra le nom de Talisman. La suite ici

Je suis une sur deux – Giulia Foïs

Génération offensée – Caroline Fourest

Gaspard de la nuit – Elisabeth de Fontenay

Auteurs commençant par C catégorie jeunesse

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Chroniques littéraires

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