Actualités littéraires

Depuis la mi-août, ça s’agite sur vagabondageautourdesoi et ça devait continuer jusqu’à la mi-septembre ! Mais, ça s’est poursuivi jusqu’à cette fin de septembre. Il reste des romans de cette rentrée littéraire à vous partager comme j’ai aimé les découvrir. Puis le blog présentera les nouveautés littéraires de l’automne, interrompu par l’attribution des prix dont il faudra bien rendre compte ceux qui m’auront touchée.
Remerciements très sincères pour votre fidélité et votre confiance et bienvenue aux nouveaux !
Octobre, c’est aussi le début des prix littéraires. C’est pour ça que la rentrée littéraire existe pour placer le plus de parutions à cette période. Ici, petit résumé au fil des attributions :
Après son Fémina 2023, Feurat Alani est lauréat du Prix Amérigo Vespucci pour Je me souviens de Farroujah remis le 30 septembre prochain. Il reçoit aussi le prix Senghor 2023.
Laurent Binet reçoit le Prix du Roman Histoirique 2023 pour son roman Perspective (s).
La Bibiche de Raosy Pellerin vient de recevoir le Prix du Roman des Métis Lecteurs
François Henri Désérable reçoit le prix roman News pour son roman L’Usure du monde – Une traversée de l’Iran.
Guy Boley reçoit le Prix des Deux Magots pour son roman A ma sœur et unique.
En plus du Prix Méduse 2023, le roman, La colère et l’envie de Alice Renard, reçoit le Prix de la Vocation 2023.
Rentrée littéraire 2023
Sylvain Prudhomme – L’enfant dans le taxi

Sylvain Prudhomme a d’abord un style : des phrases mots succèdent à celles enchevêtrées de propositions aux formules précieuses et évocatrices. Ce travail de dentellière est un régal que l’on déguste dès la lecture des premières lignes. Puis, le sens de l’intrigue happe rapidement avec une phrase de deux pages pour révéler un secret qui ne se dit toujours pas ! Ce jeu de cache-cache s’effectue pendant six pages. En chemin, il y eut un cimetière, des visages boursouflés de douleur, et un croque-mort qui se prend pour un psychologue, et enfin la colère de Simon, le narrateur. La suite ici
Leonardo Padura – Ouragans tropicaux

Leonardo Padura raconte comment son flic de polar, Mario Conde, ancien policier devenu bouquiniste, sceptique et ironique, est convoqué en 2016 pour résoudre le meurtre d’un haut fonctionnaire de la culture de la Révolution. Ce ministère peut compter sur un nombre incalculable d’artistes, possibles meurtriers, tant l’homme était apprécié ! La suite ici
Dali – Avant GALA

Franchement, Dali jeune je n’y avais jamais songé! Trait émacié, yeux exorbités, cheveux longs et allure filiforme, voilà comment Julie Birmant associée à Clément Ombrerie le présente adolescent. Son physique s’assortit d’une intelligence précoce. Néanmoins timide et renfermé, Il est la risée de ces camarades. Il faut ajouter un comportement fantasque, une difficulté certaine à accepter l’autorité et la phobie des sauterelles. La suite ici
Caryl Ferey – Okavango

Premier polar français au cœur d’une réserve africaine, Okavango de Caryl Férey traite de la préservation de la faune sauvage contre des braconniers aux méthodes connectées où la vie humaine n’est rien par rapport à leurs intérêts financiers. La suite ici
Ariane Chemin – Ne réveille pas les enfants

Ariane Chemin raconte la vie de l’écrivain Mouloud Feraoun, à nouveau mis en lumière. En effet, une gerbe fut déposée par l’ambassadeur de France sur sa tombe un après-midi de mars 2022 à la demande du Président de la République. Mais, quel est le lien avec le suicide collectif de Montreux le 24 mars 2022 que la journaliste raconte dès le début de l’enquête intitulée “Ne réveille pas les enfants”. La suite ici
Michael Connelly – L’étoile du désert

L’étoile du désert de Michael Connelly s’ouvre sur Harry Bosch prêt à prendre des comprimés pour en finir avec sa vie ! Étonnement ! Incrédulité ! Un an qu’il s’est fâché avec Ballard et du coup, même plus de jazz dans sa maison ! La suite ici
Femme Vie Liberté
Sous la direction de Marjane Satrapi

Femme Vie Liberté poursuit deux objectifs. Celui d’essayer d’expliquer la complexité des événements qui se sont passés. Puis, le second est de signifier aux Iraniens que la communauté internationale reste à leurs côtés, même si l’ouverture vers le monde leur est bloquée. La suite ici
Natacha Appanah – La mémoire délavée

Le vol d’étourneaux sert à Natacha Appanah de métaphore pour illustrer l’histoire de ses ascendants, premiers “engagés”, ou coulies, venus de l’Inde pour fuir la misère et à la recherche d’un rêve que leur petite fille a accompli. La mémoire délavée est un court récit qui étudie comment le passé, même si on ne le connaît pas complètement, retentit dans le présent. La suite ici
Maria Pourchet – Western

Se régaler par un ton, des tournures de phrases, une impertinence littéraire, ce fut mon émotion à la lecture de Western de Maria Pourchet. En raconter des brides serait, peut-être, se priver de cette découverte si particulière qu’est le style mordant de cette écrivaine. Et pourtant, en voici des éléments La suite ici
Chloé Delaume – Pauvre folle

Choisir le train pour s’isoler dans ses pensées et étudier ses relations amoureuses est le projet de Clotilde ce week-end-là, imaginée par Chloé Delaume dans son roman Pauvre folle. Son objectif est d’arrêter de tourner en rond en décortiquant, tel un chirurgien, tous les souvenirs pour reconstituer le puzzle de sa vie. La suite ici
Neige Sinno – Triste tigre
Prix Le Monde 2023

C’est par l’analyse des faits, l’argumentaire servi par chacun et leur décorticage que Neige Sinno propose avec Triste tigre, de revenir sur les abus sexuels qu’elle a subis durant son enfance. Son postulat de départ est de s’interroger sur la figure du monstre et du mal, et non sur celle de la victime, au prisme de son expérience et d’autres récits et analyses littéraires. La suite ici
Maylis Besserie – La Nourrice de Francis Bacon

Deux voix se répondent dans ce roman de Maylis Besserie. Celle de Jessie Lightfoot qui fût sa nourrice lorsque le peintre était petit puis qu’elle a suivi adulte. Et l’autre, la voix de Francis Bacon posée sur ses tableaux, qu’ainsi Maylis Besserie commente. La suite ici
Soigne, maltraite et tais-toi ! Céline Boussié : parcours d’une lanceuse d’alerte

Entre les maisons de retraite et maintenant les crèches, il y a les établissements pour personnes handicapées, dont Soigne, maltraite et tais-toi dénonce la prise en charge.
La lanceuse d’alerte, Cécile Boussié, prenant en charge sa famille monoparentale, raconte ici son expérience à L’IME de Moussaron, une institution pour l’accueil de personnes en situation de polyhandicap.La suite ici
Thomas B. Reverdy – Le grand secours

En immergeant son roman, Le grand secours, dans la journée d’un lycée, Thomas B. Reverdy raconte, par la fiction, l’enseignement dans un “quartier”, au cœur d’un département proche de sa capitale, mais si loin de ses préoccupations.
Rachid Benzine – Les Silences des pères

Rachid Benzine fait renaître une voix afin qu’un fils retrouve le chemin de son passé.
“Je prie chaque jour pour vous retrouver.
J’espère que vous êtes fiers de moi. ”
Cinquante-six ans plus tard, son fils écoute cette voix d’avant lui, d’un homme jeune, comme lui maintenant. Cette voix raconte à son père et sa mère la dureté de sa vie, sa tristesse d’être loin d’eux. Elle les rassure pour qu’ils cessent de s’inquiéter.La suite ici
Rencontre avec Adèle Fugère

Adèle Fugère est une journaliste indépendante qui a travaillé pendant trois ans à France Bleue Vendée, sa région d’origine, comme animatrice de “La Grande émission” rassemblant des chroniqueurs autour d’un thème central. Elle a proposé aussi plus de deux cents billets d’humeur, et d’humour, à la fois drôles et décalés, sur une radio régionale. Sous pseudo “Adelefaitdesonmieux”, elle crée des illustrations à la ligne claire en détournant des objets.
J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort est son premier roman en présentation à la Librairie Folie d’encre. La suite ici
Claire Berest – L’épaisseur d’un cheveu

Claire Berest décortique de façon presque chirurgicale dans son nouveau roman L’épaisseur d’un cheveu le délitement d’un couple jusqu’à la violence imprévisible du féminicide. La suite ici
Agnès Desarthe – Le château des rentiers

Inventer le passé plutôt que de poursuivre les vieilles pierres ou arpenter les cimetières, c’est le parti pris par Agnès Desarthe pour s’en saisir. Et, pour reculer la mort, il s’agira de vivre avec ceux qu’on aime. La suite ici
Adèle Fugère – J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort

Quel merveilleux conte qu’offre Adèle Fugère pour cette rentrée littéraire !
Imaginez une petite fille qui ne se sent pas bien dans sa tête, mais pas bien du tout, du haut de ses huit ans ? Alors que faire pour la sortir de ses idées qui tournent sans cesse dans sa tête ” hantée par des angoisses et des fantômes d’une réalité insoutenable”.La suite ici
Marie Lacire – Atlantique

Le récit de jours de vacances au bord de l’Atlantique permet à Marie Lacire de présenter un portrait de femme attachant, ni fragile ni démunie, mais assumant ses doutes pourraient maintenir son couple à flot et affiner la femme et l’écrivaine qu’elle souhaite devenir. La suite ici
Alice Renard – La colère et l’envie

Prix Méduse 2023 – Prix de la Vocation 2023
Alice Renard, primo-romancière, toute jeune femme, propose un roman captivant sur l’étrangeté d’une enfant et sa découverte de la liberté à l’adolescence. La suite ici
Julie Héraclès – Vous ne connaissez rien de moi

Prix Stanislas Groupama 2023
Julie Heraclès donne une autre voix à la jeune femme photographiée par Robert Capa, le 16 juin 1944, que l’on nomme la “Tondue de Chartres”. En alternant les chapitres qui enchevêtrent le présent de l’arrestation et son passé, une Simone Grivise se raconte et se dévoile, différente de la femme photographiée, dans ce premier roman. La suite ici
Oscar Coop-Phane – Rose nuit

Jamais la rose qu’un homme essaye de vendre un soir pendant le dîner ne paraît si chargée de souffrance qu’après avoir lu Rose nuit d’Oscar Coop-Phane.
Les trois personnages, dont Oscar Coop-Phane décrit le quotidien, font de ce nouveau roman une description très élaborée de notre société actuelle. La suite ici
Oscar Lalo – Le dernier amant

Oscar Lalo propose aux nouvelles éditions Recamier une pérégrination poétique libre sur le thème de la Terre et sa souffrance. En effet, elle n’en finit pas de souffrir de notre inconsistance à changer nos comportements pour la préserver.
Ivan Jablonka – Goldman

Ce qui fait la spécificité de l’historien Ivan Jablonka c’est son attachement à analyser notre monde contemporain à partir d’un des figures de l’époque étudiée.
Goldman n’est pas simplement l’étude de la biographie d’un chanteur devenu presque mythe. La suite ici
Frédéric Viguier – La vérité n’aura pas lieu

Avec La vérité n’aura pas lieu, Frédéric Viguier démarre d’un fait réel, une lectrice lui demande d’écrire un roman sur l’histoire tragique de son fils, pour analyser ce qu’est la vérité, le mensonge et l’omission, confrontées à sa position d’écrivain. La suite ici
Nicolas Perge – Lise Deharme, Cygne noir

Nicolas Perge met en lumière une poétesse et romancière qui marqua de sa présence étonnante le mouvement surréaliste. Lise Deharme fut une muse, une salonnière, grand train, mais aussi une créatrice, attachée dans la vie et dans ses œuvres, à la liaison du merveilleux et du réel. La suite ici
Morgane AZ – L’autre part

Premier roman de Morgane Az, L’autre part plonge dans le passé pour mieux réinventer son présent. Roman, et non autofiction, L’autre part démarre à partir d’une quête, retrouver le passé d’une jeune femme au Maroc des années 60, pour définir, ou repréciser, les valeurs à suivre pour toute la vie. La suite ici
Carole Fives – Le jour et l’heure

Sereinement, et même dirais-je, simplement, Carole Fives aborde dans Le jour et l’heure la fin de vie choisie à travers le ressenti de cinq personnages. Un mari et ses quatre enfants adultes accompagnent Edith qui a décidé, en toute liberté, de finir sa vie un lundi matin à 9 h en Suisse, précisément. La suite ici
Jean-Marie Quéméner – J’ai mille ans

Quittant le récit historique, Jean-Marie Quéméner revient à l’actualité avec ce roman, mi-fable, mi-récit, qui par la voix d’un espoir vieux de mille ans raconte le chemin qu’empruntent ceux dont leur pays d’origine est devenu à fuir. La suite ici
Guy Boley – A ma sœur et unique
Prix des deux magots

Elisabeth est une femme vénale, méchante, menteuse, bigote et raciste, incapable de tendresse, ni même d’une simple humanité. Son seul but semble de tenir sa place dans la “bonne société”, s’enrichir pour mieux en imposer et, en plus, récolter la compassion de tous. Prête à tout, et même à trahir les écrits de son frère et à le transformer en antisémite et fasciste, elle en fait un penseur adulé du Troisième Reich. La suite ici
François Bégaudeau – l’amour

François Bégaudeau décrit deux vies en 96 pages. Cinquante ans de vie commune où le temps s’écoule sans trop d’aspérités, sans évènements majeurs, juste le temps qui passe à deux avec de l’amour, sans majuscule.La suite ici
Leonor de Recondo – Le Grand Feu

Dans Le Grand Feu, Léonor de Recondo sait magnifiquement composer les mots, comme un bouquet illuminant une pièce. Dès les premières pages, la poésie de la vie se confronte à la permanence de la mort. Car cette fin du Moyen-Âge, au cœur de la ville riche et commerçante de Venise, en décrit aussi bien l’intense beauté que la peste rampante et insidieuse, avec au cœur de cette situation, le couple de Giacomo et Francesca et leurs filles. La suite ici
Laurent Binet – Perspective(s)

Dès la préface, Laurent Binet cueille la curiosité de son lecteur, hameçonné à son histoire de traductions d’un lot de lettres anciennes racontant Florence au mitan du XVIè siècle. En 141 lettres, Perspective(s) relate l’enquête établie pour retrouver le meurtrier du peintre Pontormo (1494 – 1557), représentant “de la manière” à Florence, après le retour des Médicis (1512) et l’élection papale de Paul IV. La suite ici
Sorj Chalandon – L’Enragé

Abandonnant le registre de l’intime, Sorj Chalandon renoue avec l’histoire du destin d’un enfant qui, au gré des circonstances de la vie, va transformer sa colère et sa rage aux poings toujours fermés en engagement pour la liberté. La suite ici
Actualités voyages

Égypte 2023
Temple de la Reine-pharaon
À Louxor, sur la rive ouest du Nil face au temple de Karnac, le Temple de la Reine-Pharaon, Hatchepsout, a imprimé sa stature au fil des siècles. La suite ici
Le Musée de la Nubie

Le Musée de la Nubie, ouvert en 1997, à Assouan, à la présentation soignée et moderne, rend hommage à une population oubliée, les Nubiens. Les cartels sont écrits en égyptien et anglais.
Assouan est la porte de l’Afrique, ville coincée entre le désert de Lybie et celui d’Arabie, capitale de cette Egypte du sud, dernière grande agglomération avant le Soudan. La suite ici
Actualités visites d’exposition
S’habiller pour l’école

L’exposition S’habiller pour l’école au Musée National de l’Éducation s’organise autour de trois thèmes. Le premier s’intitule Être écolier avec la place du vêtement pour l’enfant, sa famille et l’industrie.
Dans la seconde partie, le thème L’école s’en mêle présente l’aspect réglementaire dans la définition des rôles dans l’institution. Et, la dernière concerne ses représentations, appelée Regards sur l’école. La suite ici
Renoir à Guernesey

En un séjour d’un mois à Guernesey, Renoir retrouve le goût de peindre !
L’exposition célèbre le 140e anniversaire du séjour de Renoir dans l’île anglo-normande en présentant onze œuvres prêtées par les musées de Zurich, de Londres ou du Havre.
En septembre 1883, Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) se rend tout d’abord à Jersey puis à Guernesey. Sa compagne, Aline Charigot l’accompagne. La suite ici
Je découvre votre site. J’adore et je reviendrai
Je vous remercie. Au plaisir de vous lire 🙂
nice post
Thank you for subscribing.
It’s a pleasure to see you again.
Tatoune ! Bonne fin d’année 2021
Merci bcp à vous aussi et belle année à venir 🙂
je passe te souhaiter un très bon début d’année 2021 a toi et tes proches. Gros bisous
Merci Renée. Très bonne idée ta cybercarte pour remercier les abonnés de ton blog ! Je te pique l’idée pour l’an prochain, si je m’en souviens 😉 Bravo. Très bonne fête !
Bonjour!!
Bonjour, merci de votre commentaire, avez vous visite le musée du fixé ?
Le yéti
Non désolée, je n’ai pas visité ce musée ! Pourquoi !
Merci pour ton abonnement à mon blog – je découvre le tien avec grand plaisir et intérêt 🙂
Merci beaucoup ! Ravie !
Oui, le mois de janvier fut très agréable ! Bon WE
tu as donc été bien occupée. Bisous doux weekend