En cette période d’élections américaines tourmentées, Russel Banks explique les difficultés que traversent l’Amérique, actuellement, dans le journal Le Monde.
Présentation
Personne mieux que Russel Banks (né en 1940 dans le Massachusetts) raconte les gens ordinaires. Ils sont confrontés à de graves difficultés dans l’Amérique contemporaine. Très attentif au souffle profond de son pays, il est l’auteur de nouvelles, d’essais et de romans dont plusieurs ont été portés à l’écran.
Derniers livres parus
Ancien président du Parlement international des Écrivains, Russel Banks s’inscrit dans la tradition du grand roman américain. Son œuvre est traduite en vingt langues.
Lointain souvenir de la peau, le dernier roman paru.
Un grand roman du nouveau désordre sexuel, à l’ère d’Internet et de la pornographie en ligne. Le personnage d’un jeune délinquant sexuel incarne l’enfer d’une addiction aussi particulière que largement répandue et le supplice de l’exclusion qui peut la sanctionner. Sur la disparition du corps confisqué par le “virtuel” et sur ses nécessaires réémergences pathologiques, une réussite romanesque éblouissante portée par des personnages inoubliables.Éditeur
Un membre permanent de la famille
Couverture
Dans ces douze nouvelles d’une extraordinaire intensité et peuplées de personnages cheminant sur le fil du rasoir, Russell Banks, convoquant les angoisses et les tensions où s’abîment les fragiles relations que l’être humain tente d’entretenir avec ses semblables, transmue magistralement le réel et le quotidien en authentiques paraboles métaphysiques. Babelio
Interview
Cette division du pays n’a-t-elle pas précédé Donald Trump ?
Elle existait, mais évidemment pas à ce point. Les origines de cette division sont multiples. D’abord, des facteurs raciaux, les Blancs réalisant qu’ils sont en train de devenir minoritaires ; ensuite, une anxiété économique qui touche notamment les classes moyennes, dévastées par les politiques libérales des vingt-cinq dernières années.
Il y a aussi la peur de l’immigration, notamment la crainte de voir arriver des travailleurs qui accepteront des salaires plus bas que les vôtres ; l’appréhension face aux religions des autres, et spécialement l’islam ; la méfiance vis-à-vis des autorités telles que le FBI et la CIA, autrement dit ceux qui sont censés veiller sur la sécurité publique ; et pour finir, le discrédit des médias : les gens se sont tournés vers les réseaux sociaux qui les enferment dans des chambres d’écho, où ils finissent par ne plus entendre qu’eux-mêmes. Tout cela, Trump l’a exploité, accéléré, aggravé à un point inimaginable. Extrait – Le Monde – 5 novembre 2020
j’ai bien aimé “Un membre permanent de la famille” et j’en ai d’autres dans ma PAL j’aime bien entendre parler Russel Banks …
j’aime bien le 1er paragraphe de sa réponse,et je vais très dure: les Blancs se sentent en minorité, punition bien normale, ils ont quand même sur les mains le sens du génocide des Amérindiens… On finit toujours par payer… Les colonisations ont faits bien des dégâts 🙂
Un auteur que j’apprécie. Ce qui se passe aux USA est le reflet amplifié de ce qui se passe ici, mais on voit toujours mieux la paille dans l’oeil du voisin que la poutre dans le nôtre.. Bon dimanche
un auteur vraiment très, très intéressant.
Je ne peux mieux dire ! Bonne continuation, Franck
Russel Banks parle très bien de l’Amérique contemporaine.
Merci Mata pour ce sujet très intéressant
Oui, j’attends son prochain avec une certaine impatience mais pour l’instant rien n’est annoncé !
Un pays de contradiction mais qui attire autant qu’il est parfois détesté. Bisous
Oh, oui, parfaitement. Ne peut dire mieux ! Bonne soirée
oups le sang bien-sûr, voilà ce qui arrive quand on ne relit pas 🙂 cela a un sens quand même lapsus epistolae ?
j’ai bien aimé “Un membre permanent de la famille” et j’en ai d’autres dans ma PAL j’aime bien entendre parler Russel Banks …
j’aime bien le 1er paragraphe de sa réponse,et je vais très dure: les Blancs se sentent en minorité, punition bien normale, ils ont quand même sur les mains le sens du génocide des Amérindiens… On finit toujours par payer… Les colonisations ont faits bien des dégâts 🙂
Oui, cette analyse prouve son regard pointu sur l’histoire et ses conséquences, évidemment applicable à toutes les colonisations.
Un auteur que j’apprécie. Ce qui se passe aux USA est le reflet amplifié de ce qui se passe ici, mais on voit toujours mieux la paille dans l’oeil du voisin que la poutre dans le nôtre.. Bon dimanche
Ah, ça oui tout à fait d’accord ! Bon courage pour ton début de semaine !
Vraiment très intéressant, ce pays et ses contradictions me fascine.
Oui, l’Amérique est capable du pire et du meilleur !