Águas de Março
Les eaux de Mars
Águas de Março est une chanson brésilienne écrite en 1972 par Antônio Carlos Jobim. Elle a été reprise de nombreuses fois au Brésil et à travers le monde. En 2001, la chanson a été élue meilleure chanson brésilienne de tous les temps par un ensemble de journalistes, musiciens et autres artistes consultés par le quotidien brésilien Folha de São Paulo.
Cette Bossa nova raconte cet Águas de Março de fin d’été brésilien, début de l’automne, connue pour ses averses de pluie. Très difficile à chanter, c’est le duo Ellis Régina et Jobim lui-même l’ont immortalisé
Les paroles Águas de Março sont à l’origine en portugais du Brésil, et plusieurs adaptations en ont été faites notamment en anglais (par Jobim lui-même), ou en français (par Georges Moustaki). Aussi, dans la version d’origine, la chanson ne contient pas de récit, mais une énumération d’images, au moyen d’une anaphore (répétition du groupe verbal « É », qui signifie « c’est ».
La chanson raconte que l’artiste, en 1972, aurait composé « Aguas de Março » lors d’un séjour dans une petite maison, au bord d’un chemin en construction. En se reposant et admirant le paysage, il aurait commencé à chantonner « é pau, é pedra, é o fim do caminho »… plus tard, allongé, il s’aperçut que ce thème lui plaisait et prit un morceau de papier qui protégeait le pain, et commença à imaginer les paroles de la chanson. Le petit journal
NOVA – Águas de Março – Antônio Carlos Jobim
En 1973, à la demande de .Jobim Georges Moustaki écrit Les eaux de Mars
Les Eaux de Mars
Un reste de racine, c’est un peu solitaire
C’est un éclat de verre, c’est la vie, le soleil
C’est la mort, le sommeil, c’est un piège entrouvert
C’est un chien qui aboie, c’est un oiseau dans l’air
C’est un tronc qui pourrit, c’est la neige qui fond
Le mystère profond, la promesse de vie
C’est une vieille ruine, le vide, le néant
C’est la pie qui jacasse, c’est l’averse qui verse
Des torrents d’allégresse, ce sont les eaux de Mars
C’est la main qui se tend, c’est la pierre qu’on lance
C’est un trou dans la terre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c’est un peu solitaire…
un gros, vraiment très gros merci pour ce partage!!!
je connais les 2 versions mais je préfère l’originale, la langue brésilienne est magnifique,chantante, plus que le portugais lui-même 🙂
j’aime cette musique, elle me fait danser au moins dans ma tête 🙂
Vraiment, ravie de t’avoir fait ce plaisir ! Bonne soirée !
bon week-end, couvre-feu ou pas…
🙂
Oui, bon swe à toi aussi
Bonjour Matatoune. Je connaissais la version par Moustaki. C’est une très belle chanson
Oui la langue portugaise brésilienne est magnifique! Bonne soirée
Ah mais oui je connais, c’est le genre d’airet de paroles qui vous empotent, loin très loin…. 😉
Oui, tout à fait. C’est la chanson qui évoque le Brésil, Copacabana, le soleil, la fête 🙂
Ces paroles sont très belles et poétiques
Oui, une chanson intemporelle…