17. Écrire au temps du Covid – 19

 L’idée lui était venue un soir de confinement. En se rappelant qu’après le 11 septembre 2001, les New-yorkais avaient bien eu l’idée de construire deux tours jumelles plus grandes encore que les précédentes. Le Word Trade Center avait pointé son nez cinq ans plus tard. Alors par cette pandémie, l’humanité entière avait été touchée. Le virus avait frappé tout le monde sans différence de sexe, d’âges, de couleur de peau ou de cheveux, de culture, de langage ou de pays. On n’avait toujours pas fini de comptabiliser les pertes humaines puis de les modéliser. Les experts s’invitaient déjà dans les J.T pour expliquer que malgré la tristesse et les erreurs, aucun gouvernement n’aurait pu imaginé l’ampleur de cette maladie. Le virus avait été cette troisième guerre mondiale sans ennemi, sans soldat, sans destruction. On s’en était sorti avec un sentiment bizarre de défiance généralisée. Alors était né son projet. Un ouvrage monumental qui fera le tour de la terre et qui symboliquement représenterait la force de la résilience humaine. Lors de l’entrevue à l’ O.N.U, elle avait argumenté. Ils avaient tous rigolé devant tant de naïveté. Elle s’était même entendu leur dire face à leur incrédulité « je ne perds jamais, soit je gagne soit j’apprends » . « Maman, c’est quand qu’tum’aides pour mes maths? MAMAAAN !  » En ouvrant un œil, elle eut tout de suite envie de le refermer !

Jour 17. Sur son blog, Alexandra Koszelyk anime des ateliers d’écriture et propose d’écrire chaque jour de ce confinement à partir d’une photo. Je partage mon texte sur son blog et, avec son accord, ici. 

6 commentaires

  1. Un monument après cette 3ème guerre, c’est une bonne idée pour honorer ceux qui sont partis.
    Mais la guerre n’est pas encore terminée. 1😁

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