L’humanité, figures du PEUPLE

L’humanité, figures du PEUPLE

Danielle Tartakowsky – Gérard Mordillat

Hors collection – Éditions Flammarion

ISBN : 2081391929 – Parution : Septembre 2017

 

Remerciements très sincères à Masse critique de Babelio et aux Éditions Flammarion pour leur confiance.

vagabondageautourdesoi-l'humanitefiguresdu peuple-wordpress-1020706L’Humanité, figures du PEUPLE présente une série de photographies issues du fond du journal l’Humanité, constitué de plus de deux millions de supports balayant la période de 1907 au début des années 2000, anonymes car prises par des correspondants, pigistes et journalistes.

Ces clichés retracent les espoirs, les combats, la solidarité de la classe sociale ouvrière tout au long du siècle dernier.

Découpé en cinq chapitres, le livre balaye le siècle en France et vue de France. Seuls les travaux de Suzanne Rosa, photographe et travaillant comme pigiste pour la presse communiste, sont présentés pour témoigner de la vie au quotidien en Chine populaire et en Union soviétique.

Le travail d’historienne de Danielle Tartakowsky et de son équipe a consisté à choisir des clichés qui montraient le pouvoir et la force du nombre, de la foule militante notamment par le format des doubles pages et la singularité des expressions et des visages en ouvrant chaque chapitre par des portraits.

La préface de Gérard Mordillat crée un pont entre la peinture et ces clichés, entre la spécificité du journal et la manière d’informer et entre le nombre et la particularité.

Au delà de l’affirmation d’une éthique militante, c’est de solidarité dont parle ses images. Et, au delà de cette solidarité, c’est mon histoire qu’elles  racontent. Au point qu’il m’a semblé essentiel de livrer des fragments de souvenirs revenus à ma mémoire en le lisant! L’humanité, figures du PEUPLE et de mon histoire !

Je souhaite que vous soyez nombreux à feuilleter, comme moi, ce beau livre d’images et à y retrouver des moments de vie qui ont fondé ce siècle à partir de ces photographies de la classe ouvrière qui montrent ses combats et sa lente mutation !

 

cite-56a4b9b45f9b58b7d0d8877bÊtre en photo dans le journal correspond à l’obtention d’un diplôme de courage, un certificat de hardiesse, une garantie de solidarité.

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Ainsi il n’y a pas de bonne ou mauvaise photo en soi : la valeur de l’image se mesure par la capacité qu’elle a de mettre ces trois points (le photographié, le spectateur ou la spectatrice) non seulement en équilibre, mais surtout dans une égalité parfaite, de placer notre regard au centre de ce triangle équilatéral.

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La valeur du cliché ne repose plus sur la qualité de la prise de vue mais sur la capacité à servir le message qu’elle véhicule, de le mettre en avant.

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Dans la société contemporaine, la lutte des classes est aussi une lutte image contre image.

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Notre regard sur la photo doit donc être empreint de la même prudence que celle requise à l’approche d’un texte. S’il ne faut jamais prendre ce qu’on lit « au pied de la lettre », il ne faut pas davantage prendre une photo pour vérité révélée, même si sa fixation semble proclamer une incontestable évidence. L’œil se doit d’être aussi critique devant l’image que devant le mot.

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Dans l’Huma, la photo renonce à l’art et se plie à l’usage qu’on lui assigne.

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